Le gouvernement du Soudan du Sud a annoncé, mardi, que le chef d’état-major de l’armée soudanaise, Abdelfattah Al-Burhan, et le commandant des Forces de soutien rapide, Mohamed Hamdan Dogolo, “Hemedti”, se sont mis d’accord “sur le principe” d’un nouveau cessez-le-feu de 7 jours, qui entrera en vigueur jeudi prochain, ainsi que de nommer des représentants afin d’entamer des négociations de paix.
C’est ce qui ressort d’un communiqué du ministère des affaires étrangères du Soudan du Sud, soulignant que les parties en conflit au Soudan “ont accepté la trêve”, suite à l’intervention et à la demande du président du Soudan du Sud, Salva Kiir Mayardit.
Le communiqué précise que la nouvelle trêve entrera en vigueur jeudi soir prochain et qu’elle prendra fin le 11 mai.
Le Soudan du Sud a révélé que les parties en conflit au Soudan avaient accepté de revenir au calme, à la suite des entretiens téléphoniques que Mayardit a eus mardi avec Al-Burhan et Hemedti.
Lors de ces entretiens téléphoniques, Mayardit a mis l’accent sur la nécessité “d’établir une trêve à long terme et de choisir un lieu convenu entre les parties en conflit afin de mener des négociations de paix”.
Le communiqué indique que l’initiative du Soudan du Sud pour résoudre la crise au Soudan s’inscrit dans le prolongement de multiples contacts avec un certain nombre de partenaires internationaux, notamment des représentants de l’Égypte, de l’Ouganda, du Kenya, du Canada et du Royaume-Uni.
Il a également indiqué que les discussions entre Juba et les partenaires internationaux sur la question du Soudan ont également abordé les problèmes liés à l’acheminement de l’aide humanitaire aux Soudanais, ainsi qu’à l’évacuation des ressortissants étrangers.
Plusieurs médias avaient évoqué, lundi, la possibilité que l’Arabie saoudite accueille des pourparlers de paix entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide.
La nouvelle trêve annoncée par le Soudan du Sud est la quatrième depuis le déclenchement des affrontements au Soudan, les accords précédents ayant été conclus sous les auspices des États-Unis et de l’Arabie saoudite.
Plusieurs régions du Soudan sont le théâtre d’affrontements violents, depuis le 15 avril dernier, entre l’armée commandée par Abdelfattah al-Burhan et les “Forces de soutien rapide” menées par Mohamed Hamdan Dogolo “Hemedti“, les deux parties s’accusant mutuellement d’être responsables du déclenchement des hostilités.
Anadolu Agency