Cherchant à isoler la Russie, l’Occident déploie tous ses efforts pour empêcher les pays africains de prendre part au sommet Russie-Afrique en juillet prochain, a déclaré le chef de la diplomatie russe. Ce alors que Moscou dispose d’une offre riche en projets stratégiques pour aider le continent à se développer et à renforcer sa sécurité.
À l’approche du sommet Russie-Afrique, les États-Unis et leurs alliés s’efforcent de dissuader les pays africains d’y participer, a estimé le ministre russe des Affaires étrangères.
« Les États-Unis et leurs vassaux font tout leur possible pour isoler la Russie à l’échelle internationale. En particulier, ils tentent de torpiller la deuxième édition du sommet Russie-Afrique programmé pour fin juillet à Saint-Pétersbourg, de décourager nos amis africains d’y prendre part », a indiqué Sergueï Lavrov dans un entretien accordé au quotidien Argoumenty i Fakty.
Cependant, il y a de moins en moins de pays sur le continent noir qui souhaitent « sacrifier leurs intérêts fondamentaux pour Washington et ses lèche-bottes, tirer les marrons du feu pour les anciennes métropoles coloniales », a-t-il souligné.
« C’est pourquoi les tentatives de contrecarrer notre coopération avec le Sud mondial et l’Orient seront maintenues, mais leur succès est loin d’être garanti », conclut le ministre.
Ce que Moscou pourrait offrir à l’Afrique
Les pays africains peuvent bénéficier du soutien russe dans leurs sécurités nationales et dans l’humanitaire, poursuit Lavrov.
« Les États africains sont intéressés à ce que la Russie participe à la formation de leurs cadres professionnels. Ce n’est qu’une infime partie de tous les axes du partenariat multidimensionnel gagnant-gagnant entre la Russie et les pays d’Afrique que nous avons l’intention de développer pleinement », a expliqué le chef de la diplomatie russe.
Les modalités de cette collaboration devraient être largement discutées au cours du sommet, dont le transfert des technologies, le développement de l’industrie et des infrastructures critiques sur le continent :
« Nous prévoyons d’aborder la question de la participation russe dans les projets de numérisation des États africains, de développement du secteur de l’énergie et de l’agriculture, ainsi que ceux de l’exploration minière et de la sécurité énergétique et alimentaire », a détaillé le ministre.
Toutes ces initiatives devraient renforcer le partenariat stratégique entre les parties et apporter des solutions efficaces aux problèmes régionaux et internationaux.
Reseau International