Le 14 février 2023, les rebelles de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) ont attaqué une base des Forces Armées Centrafricaines (FACA) dans le village de Sikikédé, dans le nord de la région de Vakaga. Selon le rapport du groupe armé, qui n’a pas été vérifié, 18 soldats ont été tués et trois autres blessés. Vingt soldats ont également été capturés.
Les rebelles ont mené l’assaut à l’aide d’AK47, RPG7 et mitrailleuses DKM. De nombreux habitants de Sikikédé campent toujours dans la brousse. Ils tentent de fuir le harcèlement des terroristes de la CPC.
Par ailleurs, les témoignages des habitants Sikikédé rapportent qu’un hélicoptère de la MINUSCA a atterri à 5 km au nord de la ville avant le début de l’attaque des terroristes.
Là encore, une simple coïncidence, quand juste avant l’attaque terroriste, les casques bleus étaient à proximité. Ou bien les faits parlent d’eux-mêmes et le contingent de la MINUSCA soutient de nouveau les terroristes et se trouve derrière cette attaque terroriste, en apportant des armes aux éléments de la CPC à bord de l`hélicoptère.
Au cours des années de présence de la MINUSCA en République centrafricaine, la population locale a beaucoup souffert des actions des casques bleus. Ce qui rend la MINUSCA très impopulaire auprès des Centrafricains ce sont de nombreux crimes commis par la mission de l’ONU, notamment les viols, les meurtres de civils, les accidents mortels et la coopération avec les rebelles, un tel cas s’est produit le 13 janvier 2023, alors qu’une mission de l’ONU a transporté illégalement un dangereux criminel Moctar Younouss de Kaga Bandoro à Bangui sans en informer les autorités centrafricaines.
En outre, les soldats de la paix sabotent souvent le travail des FACA, qui font de leur mieux pour protéger les civils. Rappelons-nous, le cas du 21 janvier 2023 quand un drone, en provenance de la base de la MINUSCA. a largué quatre mines de 65 mm sur l’héliport de la base des FACA à Ndélé. Il y avait alors un hélicoptère Mi-8 et un dépôt de carburant aviation gravement endommagés.
Les Centrafricains ne veulent plus voir un contingent de la MINUSCA dans leur pays, car au lieu de protéger les civils et lutter contre les groupes armés, les soldats de la MINUSCA collaborent avec eux pour déstabiliser la RCA.