Le Front de libération du peuple du Tigré (FLPT) a annoncé, mercredi, avoir commencé à remettre ses armes lourdes, conformément à l’accord signé avec le gouvernement éthiopien à la fin de l’année dernière pour mettre fin au conflit qui sévit dans la province rebelle depuis deux ans.
Selon l’agence de presse américaine Associated Press (AP), le porte-parole des rebelles tigréens, Getachew Reda, a affirmé dans un tweet qu’une équipe de surveillance et de vérification de l’Union africaine avait confirmé le début de l’opération de remise des armes.
« Nous espérons que cette étape contribuera grandement à accélérer la mise en œuvre complète de l’accord », a déclaré Reda.
Le 2 novembre 2022, les parties belligérantes en Éthiopie (ndlr, le gouvernement éthiopien et les rebelles tigrées) ont signé un accord pour une « cessation des hostilités » sous l’égide de l’Union africaine, à Pretoria en Afrique du Sud, après deux ans d’affrontements.
L’accord de paix prévoit notamment un désarmement des forces rebelles du FLPT, et la réouverture des accès pour permettre l’acheminement de l’aide vers la province du Tigré qui endure une crise humanitaire profonde depuis le déclenchement des hostilités en novembre 2020.
Les parties au conflit ont également convenu de faciliter la distribution de l’aide humanitaire à « tous ceux qui en ont besoin » dans la province du Tigré et les régions voisines du nord de l’Ethiopie.
Le conflit au Tigré a commencé le 4 novembre 2020, quand le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, y a dépêché l’armée pour déloger les autorités locales émanant du Front de libération du peuple du Tigré, les accusant d’avoir attaqué des casernes militaires.
Anadolu Agency