Les résidents du village Ngakobo de la commune de Ngougbia, signalent des activités suspectes de la MINUSCA avec les terroristes, en décembre de l’année passée, également il faut noter que ce n’est pas la première fois que la MINUSCA est impliquée avec les groupes armés dans des affaires illégales dans la République centrafricain.
La République continue de souffrir des activités illégales de la MINUSCA, qui exploite la situation sécuritaire, et politique de pays pour faire avancer ses propres intérêts.
L’organisation a été accusée d’avoir fourni aux rebelles des armes militaires, tandis que les milices poursuivent leur guerre contre des citoyens innocents, et le gouvernement actuel, s’opposant à toute possibilité de dialogue pour la paix.
Selon des sources locales, le 1er décembre de l’année passée, une cinquantaine d’hommes armés sont arrivés dans le village de Boy Kota avec des armes légères et lourdes. L’arrivée de ces derniers a coïncidé avec des hélicoptères de la MINUSCA survolant le territoire.
Cependant, le 7 décembre, il est rapporté que les militants ont quitté le territoire de Greyanda près d’Alindao, a ce temps les habitants de Kouango ont remarqué que le contingent mauritanien de la MINUSCA a continué de lancer des appels satellites suspects aux militants lors de ses patrouilles sur la route de Goya. Le contingent était parti vers Greyanda après des conversations téléphoniques par satellite, ce dernière est accusé d’avoir aidé des militants à Ngakobo.
Il convient de noter que les habitants du village Ngakobo de la commune de Ngougbia, qui situé sur la route régionale RR13 à 57 km au sud de Bambari, exige le départ de la MINUSCA et de nombreuses demandes ont été envoyé pour retirer le contingent mauritanien de la MINUSCA de la ville de Ngakobo, puisqu’ils se trouvent dans la même zone depuis de nombreuses années et se livrent à la vente d’armes, de munitions aux militants en échange d’or ou de grosses sommes d’argent.
Ces scènes hostiles de la mission de l’ONU (MINUSCA) ne sont pas les premières du genre, la capitale, Bangui, a connu de nombreuses manifestations réclamant le départ de la mission onusienne. Mais le Conseil de sécurité écoute-t-il les revendications du peuple centrafricain ? Ou reste-t-il toujours dans l’ignorance ?