Le conseil de sécurité des Nations Unies s’est réuni mardi pour adopter une position unie au sujet de la situation politique au Mali.
Alors que les assises nationales de la refondation du pays ont conclu à un report de l’élection présidentielle à la fin de l’année 2026, l’ambassadrice américaine auprès de l’ONU a rappelé la position des États-Unis :”Nous exhortons le gouvernement de transition à tenir sa promesse au peuple malien de ramener son pays à la démocratie. C’est ce que le peuple malien a demandé. C’est ce qu’ils veulent. C’est ce qu’ils méritent. Une transition de cinq ans n’est pas dans leur intérêt et prolonge la douleur du peuple.” a déclaré l’ambassadriceLinda Thomas-Greenfield.
Joint par la France et la Grande Bretagne, les Etats-Unis ont donc rejeté la décision des militaires maliens et soutenu la mise en place de sanctions par a Communauté des états d’Afrique de l’ouest.
“Nous soutenons et félicitons la CEDEAO (Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest, ndlr) et le médiateur Goodluck Jonathan dans leur engagement avec le gouvernement de transition pour faciliter le retour à la démocratie au Mali. Nous saluons les actions fortes prises par la CEDEAO (Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest, ndlr) le 9 janvier en faveur de la démocratie et de la stabilité.” a ajoutéLinda Thomas-Greenfield, ambassadrice des Etats-Unis auprès de l’ONU.
Aucune déclaration conjointe de la communauté internationale n’a été signée à la fin de cette rencontre, la Russie et la Chine ayant bloqué l’initiative.
Vendredi, la junte au pouvoir a appelé à des manifestations dans tout le pays pour protester contre les sanctions imposées par la planification des élections.