Les PME sénégalaises sont de véritables leviers de développement pour le pays. Il est donc logique que des aides soient mobilisées pour les soutenir.
Les PME se trouvent aujourd’hui au centre des processus de développement de l’économie sénégalaise. Les petites et moyennes entreprises du Sénégal représentent près de 90% des sociétés du pays. Elles correspondent aussi à 30 % de l’emploi et 20 % de la valeur ajoutée nationale. De ce fait, elles sont incontournables dans le cadre de l’émergence du pays et contribuent à l’emploi.
Le nombre d’auto-entrepreneurs a d’ailleurs fortement augmenté ces dernières années. Cependant, le principal obstacle des jeunes pousses de l’économie sénégalaise est souvent d’ordre financier. Une situation qui ralentit fortement la croissance du pays. Heureusement, la crise du financement au Sénégal à destination des petites organisations est désormais révolue.
Un accès au financement désormais plus simple
Les PME sénégalaises se confrontent souvent à deux principaux problèmes : l’absence de fonds de roulement et l’insuffisance de fonds propres. Des problèmes qui se sont d’ailleurs aggravés suite à la crise sanitaire qui a frappé de plein fouet le pays. La bonne nouvelle est que l’accès au financement n’est plus aussi difficile qu’avant dans le pays. Les PME n’ont plus à vivre au jour le jour en profitant d’une marge de sécurité dans le cadre de leur activité.
En effet, banques et différents établissements financiers comme Locafrique redoublent d’efforts pour soutenir les PME du pays. C’est d’ailleurs l’engagement que s’est fait Khadim Bâ, le Directeur Général de Locafrique en proposant un financement à destination des PME pour les aider à déployer leurs ailes. L’homme d’affaires, figure économique et entrepreneuriale du Sénégal, a d’ailleurs fait beaucoup parler de lui l’année dernière. Il a exhorté les institutions à soutenir un fonds de redressement pour aider la population face aux impacts de la Covid. Et face aux impacts de la pandémie, son entreprise fait le pari de soutenir les entrepreneurs dans leur projet et les aider à surmonter les difficultés engendrées par la crise.
Le Sénégal : un marché d’opportunité pour les primo-entrepreneurs
Le Sénégal est réputé pour être l’une des destinations phares des entreprises européennes qui délocalisent en Afrique. Mais la deuxième puissance économique de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine dispose aussi d’un fort potentiel pour l’entrepreneuriat local. Les secteurs comme l’agriculture sont de bons exemples, car ils présentent une forte dynamique. Or, le pays a fortement besoin de moyennes entreprises et former les futurs champions de demain.
L’écosystème économique du pays a beaucoup évolué en faveur des PME et jeunes entrepreneurs. Il suffit de suivre les Actualités Dakar et Sénégal pour mieux comprendre le potentiel économique de cet État d’Afrique occidental. De plus, entreprendre localement est un moyen de dynamiser le pays tout en réduisant efficacement le nombre de chômeurs. C’est pour cette raison que l’État sénégalais s’est concentré sur l’amélioration des conditions des nouveaux entrepreneurs et des nouvelles petites entreprises.
Au secours des PME en difficulté
Pour éviter que le déficit de PME ne s’accroisse, l’Association professionnelle des banques et des établissements financiers du Sénégal a mobilisé 200 milliards de francs CFA pour soutenir les entreprises frappées par la crise de la Covid. La moitié de ce fonds est consacré aux PME pour les aider à continuer leur activité suite à la crise. Il se présente sous forme de crédits à la trésorerie ou en crédits d’investissements.
Bien évidemment, pour en bénéficier, il faut répondre à quelques critères. L’entreprise faisant l’objet de l’aide doit figurer dans le Registre du commerce et du crédit mobiliers. Elle doit aussi avoir au minimum 5 employés en CDI ou en CDD et doit pouvoir prouver sa perte d’au moins 33 % de son chiffre d’affaires à cause de la pandémie. Ainsi, non seulement cette aide constitue un moyen de continuer ses activités pour plusieurs petites et moyennes entreprises sénégalaises, mais elle contribue aussi à la préservation de l’emploi.