Les consommateurs burkinabè des réseaux de téléphonie mobiles sont sans voix. Entre les problèmes de réseau ; de mauvaises communications et même d’interruption ; de connexion internet défaillante ils n’ont plus que leur yeux pour pleurer et leur portefeuille pour trimer. Alors que le problème n’est pas nouveau.
Y’en a vraiment marre comme dirait l’autre. Ces derniers temps, les consommateurs des réseaux de téléphonie mobile ne font que subir de multiples désagréments. Le problème est récurent et persistant. On est alors en droit de se demander ce qui passe avec les trois opérateurs de téléphonie mobile que sont : TELECEL FASO ; MOOV AFRICA et ORANGE BURKINA. Les problèmes techniques que rencontrent les consommateurs burkinabè ont pour noms : rejets d’appels ; coupures intempestives ; mauvaises communications ; problèmes de réseau et de connexion internet pour ne citer que ceux-là sont devenus une marque déposée de ces opérateurs.
Le problème ne date pas d’aujourd’hui en effet et avait suscité la mise en place d’une association de consommateurs pour défendre leurs droits. Mais il faut croire que cette association s’est vite fatiguée des travers de ces acteurs. Entre nous face à de tels géants économiques, les droits des consommateurs n’ont jamais été respectés et ont toujours été foulé au pied. Plongeant les consommateurs dans une totale impuissance et désarroi et ne lui laissant d’autre choix que d’avoir plusieurs puces téléphoniques.
Les consommateurs ne savent plus à quel saint se vouer.
Pour pallier en effet un tant soit peu à ces défaillances techniques les burkinabè dans leur majorité balance entre plusieurs réseaux en espérant à chaque fois subir le moins de désagréments possible sur tel ou tel réseau. Mais au final, la déception est toujours grande et c’est du pareil au même comme dirait l’autre. Même pipe même tabac ! C’est comme si les opérateurs téléphoniques s’étaient passé le mot pour saigner le consommateur à blanc et le gruger continuellement. Seul compte en effet pour eux leur chiffre d’affaire et les liasses qu’ils brassent sur le dos du pauvre consommateur. Ne parlons pas de ces bonus et mégas qui disparaissaient sans raison ou parfois avant terme.
Ils sont nombreux qui voient leurs unités s’envoler du fait de toutes ces carences sans pouvoir faire quoi que ce soit. Sauf que de se résigner. Appeler leur service clientèle pour comprendre ou pour vous plaindre et vous ne comprendrez rien au charabia de leurs commerciaux formés pour vous vendre de l’illusion. Si l’autorité en charge de la régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a parfois dénoncé leurs travers dans différents rapports, il semble que les amendes qu’elle leur inflige pour les nombreux manquements contractuels ne les dissuadent pas de persévérer dans ces manquements. Ce qui nous amène à douter de cette autorité qui manifestement n’arrive pas à se faire respecter. Une autorité de nom ou une bienveillance coupable envers ces opérateurs pour ne pas dire plus.
En grande partie, le manque d’investissement et le non-respect des clauses du cahier des charges expliquent la situation chaotique et les services médiocres et lamentables des opérateurs de téléphonie mobile. Jusqu’à quand cette grande arnaque va-t-elle se poursuivre ? Dans tous les cas il appartient aux consommateurs de trouver les voies et moyens de se défendre et de se faire entendre et respecter.