Les nouvelles mesures sanitaires pour lutter contre l’épidémie de Covid dans les régions les plus touchées de France ce week-end ont été marquées par des moqueries, des changements de règles, des pépins techniques et surtout de la confusion, qui ont permis au gouvernement de se démener pour clarifier son message et ses objectifs.
Une nouvelle série de restrictions covid est entrée en vigueur pour environ un tiers de la population de la France métropolitaine (16 départements) samedi, deux jours après que le gouvernement a déclaré qu’il imposerait des mesures plus strictes qui seraient néanmoins plus légères que celles des blocages nationaux précédents.
Les deux anciens confinements nationaux exigeaient que les gens portent un bordereau de « permission » justifiant leur sortie, à l’exception des tâches, y compris l’achat d’articles ou de services essentiels, l’aide à une personne dans le besoin ou l’exercice personnel pendant au plus une heure et à moins d’un kilomètre de la maison.
But confusion immediately met the new form unveiled on Saturday for the 16 administrative departments concerned, which include those in the Paris region, the north and the southeast, for the duration of at least one month.
Le formulaire faisait deux pages, contrairement aux anciens formulaires d’une page, et comprenait 15 exceptions. Certains ont été autorisés à moins de 10 kilomètres de chez eux, d’autres à moins de 30 kilomètres, mais pas au-dessus des lignes départementales.
Il n’y avait pas de limite de temps, et avec des heures d’un couvre-feu national repoussé de 18 h à 19 h, les nouvelles mesures ont effectivement permis une heure supplémentaire hors de la maison.
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La forme a fait beaucoup de moquerie sur les médias sociaux, y compris une image d’une porte jaune vif bloquant le chemin d’une pelouse autrement grande ouverte superposée avec les mots « The Français Lockdown ».
Le gouvernement modifie les règles
En quelques heures, le gouvernement a décidé d’abandonner le formulaire – ce que la porte-parole du ministère de l’Intérieur Camille Chaize a observé « pourrait être trop compliqué » au lieu de décider que toute personne hors de son domicile devait simplement présenter une preuve de résidence en cas de contrôle de police.
De nouveaux formulaires étaient disponibles pour les sorties au-delà de 10 kilomètres le dimanche, bien que les problèmes techniques résolus depuis empêché les utilisateurs d’accéder aux versions en ligne du formulaire.
Il y avait aussi de la confusion au sujet des services essentiels et des magasins qui pourraient rester ouverts. Chocolatiers et fleuristes ont tous deux trouvé qu’ils étaient en mesure de rester ouverts, tout comme les librairies, un symbole de résistance culturelle lors du second lockdown.
La liste des exceptions comprenait également les tanneurs, les coiffeurs, les cordonniers. Seuls les magasins spécialisés et les magasins de vêtements semblaient touchés. Les sections de vêtements des grands magasins ont été coupées.
Le gouvernement refuse de dire « verrouillage »
Le gouvernement a cherché à clarifier les règles et les objectifs des mesures, qu’il a refusé d’appeler un nouveau verrouillage (ou « confinement » en Français).
« Je refuse d’appeler cela un verrouillage, simplement parce que ce n’est pas ce qu’il est », a déclaré le ministre de la Santé Olivier Véran au journal Le Parisien.
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<blockquote class=”twitter-tweet”><p lang=”fr” dir=”ltr”>S'aérer pour souffler, se distancier pour se protéger. Les mesures pour freiner le virus recherchent l’équilibre entre santé physique et santé mentale, face à une epidemie qui dure. <br><br>Retrouvez mon interview dans <a href=”https://twitter.com/leparisien?ref_src=twsrc%5Etfw”>@LeParisien</a> ⬇️<a href=”https://t.co/bk4LKM1FSA”>https://t.co/bk4LKM1FSA</a></p>— Olivier Véran (@olivierveran) <a href=”https://twitter.com/olivierveran/status/1373577088180105221?ref_src=twsrc%5Etfw”>March 21, 2021</a></blockquote> <script async src=”https://platform.twitter.com/widgets.js” charset=”utf-8″></script>
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« Il y a un an… la règle était « rester à la maison », a-t-il dit. « La situation est différente. Si j’improvisais un slogan, ce serait « sortir pour respirer, garder une distance à protéger ».
« Nous n’empêchons pas la population de sortir, nous limitons les rassemblements à l’intérieur. Marcher dans un parc, faire du vélo, nous avons besoin de ceux-ci pour garder l’esprit.
Les nouvelles mesures s’appliquaient à environ 21 millions de personnes dans les régions où les taux d’incidence et les pressions sur l’infrastructure des soins de santé étaient les plus élevés.
Certains responsables de la santé ont déclaré que les nouvelles mesures n’avaient pas permis de remédier adéquatement à la situation.
« Il y a un fossé entre la gravité de la situation et la réalité des mesures prises », a déclaré samedi à la presse William Dab, ancien directeur général de la santé.
Source: Rfi