Corneille Nangaa, le président sortant de la Commission électorale, a appelé à l’accélération du processus pour éviter tout glissement du calendrier électoral.
En RDC, les élections générales sont prévues en 2023, mais la question est déjà d’actualité. Des organisations de la société civile insistent pour que ce délai ne soit pas dépassé. Pour sa part, la Commission électorale a lancé les préparatifs de ces échanges sur le plan technique. Elle a achevé le week-end dernier la formation d’une trentaine d’experts en logistique informatique.
Selon Corneille Nangaa, il est possible que le calendrier électoral soit respecté. Mais il faut s’y prendre le plus tôt que possible.
D’abord, il faut recenser les électeurs, mais aussi et surtout préparer toute la logistique. Le matériel utilisé en 2018 est encore exploitable, affirme Corneille Nanga, mais il faut le mettre a jour. Il s’agit notamment des machines à voter et des kits d’enrôlement des électeurs.
À côté de la préparation technique, il y a la question du cadre légal. La société civile demande des réformes. L’Église catholique par exemple insiste sur les changements portant notamment sur l’organisation et fonctionnement de la Céni.
L’autre débat en cours, c’est la question de l’organisation éventuelle d’un recensement général avant la tenue des élections. Cette position soutenue par certains cadres de l’UDPS de Félix Tshisekedi est rejetée par l’opposition et la société civile.
Corneille Nangaa temporise et insiste sur la préparation logistique. « Les questions politiques son flexibles et les solutions peuvent rapidement être trouvées alors que les questions techniques sont rigides. »
La rentrée parlementaire est prévue dans une semaine. Cette session sera sans doute marquée par le débat sur cette question.
Source: Rfi