Chaque année, au Cameroun, de nombreux jeunes intègrent le marché de l’emploi, mais se retrouvent face à une demande faible des entreprises de la place et à une entrée très sélective à la Fonction Publique. Ce qui les pousse vers l’auto-emploi et la débrouillardise. Par ailleurs, La faible visibilité et accessibilité aux produits et services proposés par des particuliers ou des entreprises entraine une faible rentabilité dans la majorité des secteurs d’activités ; toute chose qui ralentit le développement économique et favorise l’augmentation du taux de chômage.
Plusieurs Personnes, mais également plusieurs entreprises en Afrique et particulièrement au Cameroun, font la promotion de leurs activités sur divers réseaux sociaux étrangers pour augmenter leur visibilité auprès des populations et ainsi accroitre leurs ventes. De nos jours, utiliser internet et surtout les réseaux sociaux pour faire grandir son activité est primordial. Cependant, cela reste assez difficile à faire pour la grande majorité de la population et des entreprises camerounaises, car les réseaux sociaux utilisés à cette effet jusqu’ici, sont totalement étrangers et conçus pour s’adapter en priorité au mode de vie Occidentale.
Au regard de ces constats, il devient urgent de trouver une solution pour y remédier. L’accroissement de l’utilisation des TIC et la démocratisation d’internet en Afrique aurait pu suffire, mais la question de la prise en compte véritable des « réalités africaines », des « réalités camerounaises » se pose.
Partant de ces problèmes soulevés plus haut, de la situation préoccupante d’un taux de chômage sans cesse en hausse (30% en 2001 et 70% en 2019)*, ainsi que d’une insuffisance criarde dans l’accompagnement des PME, de jeunes camerounais se sont donnés pour mission de contribuer à leur manière à une meilleure visibilité de ces petites entreprises ; et par là à une accessibilité tout azimut à tous les secteurs d’activités ; offrant dès lors un épanouissement économique de tous et à tous les niveaux ; contribuant à freiner l’expansion du chômage qui gagne du terrain au Cameroun. C’est ainsi qu’une application mobile appelée Dile a été nouvellement mise sur pied. Celle-ci se veut être une plateforme numérique réunissant toute une communauté en un réseau social d’affaires et d’opportunités. Ceci pour permettre d’accroitre le développement économique de tous les secteurs d’activités et de valoriser l’auto-emploi des jeunes et la création d’emplois directs sur l’étendue du territoire camerounais, voire de tous les pays Africains.
Pour asseoir sa crédibilité, l’application « Dile » est née d’une start-up légalement créée en Janvier 2020 du nom de Diles Company Sarl, dont les bureaux sont basés à Douala, fonctionnant au départ sur fonds propres. Par la suite un financement participatif ou crowdfunding a été ouvert au grand public (disponible à l’adresse https://www.dilecompany.com) pour finaliser la mise en place du projet Dile. A l’heure actuelle, la collecte de fonds se poursuit, en achats de parts ou en tout autre mode, marque le quotidien de cette prometteuse start-up.
Outre son aspect salutaire pour les opérateurs économiques, l’application « Dile » présente un avantage qui est de fournir au consommateur (même le plus démuni), l’accès sans contraintes à divers produits et prestations de services offerts par tous les particuliers et entreprises présentes sur l’étendue d’une ville quelconque. Aucun pourcentage ne sera prélevé sur les ventes effectuées par des particuliers ou des entreprises sur « Dile ».
Par une action pertinente appuyée d’une équipe dynamique, le réseau social « Dile », visant à être le 1er et plus grand réseau social d’affaires et d’opportunités, ne pourra qu’apporter une significative plus-value au Cameroun, en Afrique et partout dans le monde.
L’application Dile est actuellement disponible sur Android et téléchargeable sur le magasin d’application Google Play store.
*sources : CIA World Facebook du 31 décembre 2019 ;
Conférence Internationale de clôture du projet d’amélioration des politiques d’emploi-jeune en Afrique, tenue à Yaoundé, du 20 au 24 juillet 2019.