Dans sa lettre de 24 pages adressée aux camerounais, le leader du Fsnc Issa Tchiroma affirme que le pouvoir est pour le peuple.
Le ton de sa lettre confirme la rupture entre celui qu’on avait nommé le griot du président de la République et le régime en place. Issa Tchiroma tient dans ladite lettre, le langage des opposants. Pour lui, le pouvoir est une affaire du peuple.
«Le pouvoir n’appartient ni à un individu, ni à un clan. Il appartient au peuple. Et celui qui l’exerce le fait au nom du peuple, non en tant que maître, mais en tant que serviteur», a-t-il écrit.
Le désormais ex-ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop) affirme que la démocratie se construit dans l’ordre, la responsabilité. Il fait remarquer que lorsque l’amour du pouvoir prend le dessus sur l’intérêt général et que les ambitions d’un individu se placent au-dessus de l’éthique publique, c’est la Nation qui en prend un coup.
«Le Cameroun doit tourner la page de l’abus, du mépris, de la confiscation du pouvoir. La démocratie véritable, c’est celle qui accepte la défaite, respecte l’adversaire et honore la parole donnée. Oui, il est admirable qu’un président battu aux élections appelle son successeur», a-t-il écrit.
Le désormais candidat déclaré à la présidentielle de 2025 Issa Tchiroma affirme que son unique motivation pour ce scrutin c’est de redonner le pouvoir au peuple.
«Rejetons les excès, refusons la confusion. La vertu politique est le socle de la démocratie. Quand elle s’effondre, tout s’effondre. Mon engagement est clair. Mon cap est républicain. Et mon seul moteur : le pouvoir au peuple», a-t-il écrit.