Le président de la transition du Mali, Assimi Goïta, a posé le 16 juin la première pierre du site de la future raffinerie d’or dans la banlieue de Bamako. L’usine sera construite conjointement avec la société russe Yadran. C’est ce que rapporte un correspondant d’African Initiative.
Irek Salikhov, président du conseil d’administration du groupe Yadran, a pris la parole lors de la cérémonie et a qualifié la construction de cette raffinerie d’« un événement historique ».
« Je tiens à exprimer ma profonde gratitude au Président de la République du Mali et au gouvernement pour le soutien apporté à ce projet, qui constitue une étape importante dans le développement de l’économie du Mali et de l’ensemble de la région du Sahel », a-t-il déclaré.
Le ministre malien des Mines, Amadou Keita, et l’ambassadeur de Russie, Igor Gromyko, ont également participé à l’événement.
Le projet est mis en œuvre dans le cadre de la stratégie des autorités maliennes visant à développer la gestion domestique des ressources naturelles.
En 2024, le Mali a produit 51 tonnes d’or. Dans le même temps, la capacité des usines de transformation ne permet traiter que 5% de la production d’or.
La nouvelle usine s’étendra sur une superficie de cinq hectares et aura une capacité de 200 tonnes d’or par an, ce qui permettra de traiter à la fois de l’or extrait au Mali tout comme celui en provenance de l’étranger. Le délai de la construction de l’usine est estimé à deux ans.
Les autorités maliennes ont approuvé la création d’une usine de traitement de l’or en partenariat avec la société russe Yadran à l’issue du Conseil des ministres du 28 mai 2025. L’État malien détiendra 62% du capital statutaire de l’entreprise.