Une décision présidentielle vient de redonner souffle à l’un des plus influents groupes médiatiques panafricains. Sur instruction du Président de la République, Son Excellence Paul Biya, les locaux du groupe international Afrique Média à Douala vont rouvrir leurs portes, marquant la fin d’un bras de fer judiciaire tendu entre le média et la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS). Cette décision présidentielle fait suite à une ordonnance du tribunal administratif du Littoral en faveur d’Afrique Média, dans un dossier qui a suscité une vive attention tant au Cameroun que dans la diaspora africaine.
Une affaire controversée aux contours opaques
Tout commence par une décision jugée arbitraire et prématurée de la CNPS, qui avait procédé, il y a quelques mois, à l’apposition de scellés sur les bureaux de la direction du groupe Afrique Média à Douala, et ce, alors que l’affaire opposant les deux entités était encore pendante en justice. Cette action a été unanimement dénoncée comme un abus manifeste de pouvoir administratif, en contradiction flagrante avec les principes de l’État de droit.
Au cœur de ce conflit : une prétendue dette de 800 millions de FCFA réclamée initialement par la CNPS à Afrique Média, avant que ce montant ne soit par la suite ramené à 23 millions de FCFA, somme que la chaîne continue de contester avec fermeté. Pour le groupe Afrique Média, il s’agit clairement de « manœuvres frauduleuses », destinées à faire taire une voix médiatique devenue emblématique du panafricanisme engagé.
Le tribunal tranche, le chef de l’État rétablit la justice
C’est dans ce climat de tension que le tribunal administratif du Littoral a récemment rendu une décision favorable à Afrique Média, rappelant la primauté de la justice sur toute action administrative. La justice a reconnu que la CNPS n’avait pas respecté le cadre légal et avait agi de manière précipitée et illégale.
Dans la foulée, et soucieux du respect des institutions judiciaires, mais aussi conscient de la portée symbolique d’Afrique Média dans l’espace médiatique panafricain, le Président Paul Biya a ordonné la réouverture immédiate des locaux du groupe au Cameroun. Une décision saluée par une grande partie de l’opinion publique et par les milliers de téléspectateurs de la chaîne à travers le monde.
Une victoire pour la liberté de la presse et le panafricanisme
Cette réouverture n’est pas qu’un simple geste administratif. Elle sonne comme une victoire éclatante pour la liberté de la presse, la justice et la résilience des médias africains indépendants. Afrique Média, souvent présentée comme la voix des sans-voix, jouit d’une large audience en Afrique et dans la diaspora pour son engagement contre le néocolonialisme et son plaidoyer en faveur d’un continent souverain.
Pour de nombreux analystes, la décision du Président de la République est aussi un signal fort en faveur de l’État de droit et du respect des décisions de justice. Elle montre qu’au plus haut sommet de l’État, la justice reste le dernier recours des citoyens et des institutions lésées, même face à des organes publics comme la CNPS.
Vers une reprise dynamique des activités
Dès l’annonce de la décision présidentielle, les équipes d’Afrique Média se sont mobilisées pour préparer la reprise immédiate des activités au siège de Douala. Des dispositions sont en cours pour relancer la production des programmes, intensifier la couverture de l’actualité régionale et panafricaine, et renforcer les collaborations internationales.
Cette réouverture est perçue comme un tournant majeur pour la chaîne, qui pourra désormais poursuivre sa mission d’information, d’éducation et de conscientisation des peuples africains sans les entraves administratives qui ont paralysé ses opérations pendant plusieurs mois.
En somme, la réouverture des locaux d’Afrique Média au Cameroun, ordonnée par le Président Paul Biya, vient couronner un combat judiciaire âpre et réaffirme le droit des médias à exercer librement leurs activités dans un État de droit. C’est également une reconnaissance du rôle crucial que joue Afrique Média dans l’écosystème médiatique africain et international. Une bonne nouvelle pour la démocratie, pour la liberté d’expression, et pour tous ceux qui croient encore à l’Afrique qui pense, qui parle, et qui agit.