1. Pourquoi les OPCI sont présentés comme une chance unique pour la transformation de l’architecture urbaine des grandes métropoles de l’Afrique centrale ?
Les OPCI (Organismes de Placement Collectif en Immobilier) représentent une chance inédite de mobiliser durablement l’épargne régionale en faveur de projets immobiliers structurants et planifiés. Ils permettent de passer d’une urbanisation spontanée à une urbanisation maîtrisée, en finançant des actifs modernes (résidences, bureaux, commerces, infrastructures médico-sociales) répondant à des normes internationales.
C’est un outil qui rompt avec les logiques fragmentées de développement immobilier pour introduire une vision intégrée, institutionnelle et durable de l’aménagement urbain.
2. En tant que pionnier des OPCI dans la sous-région CEMAC, quelles sont les garanties en termes de fiabilité et de rentabilité que vous présentez aux futurs investisseurs ?
Notre OPCI repose sur un cadre réglementaire robuste validé par la COSUMAF et conforme aux standards internationaux. Il bénéficie de la surveillance conjointe d’un dépositaire agréé, d’un commissaire aux comptes, et d’un conseil de surveillance indépendant.
En termes de rentabilité, les investissements sont ciblés sur des actifs à fort potentiel locatif, avec des flux prévisibles et contractualisés, garantissant un rendement régulier.
3. Quels sont les risques potentiels que courent ceux qui décident d’investir leur argent dans un OPCI comme celui que propose Financia AM et Investissement ?
Comme tout véhicule d’investissement, un OPCI comporte des risques mesurés. Le principal risque est commercial et porte sur la vacance locative. Ce risque-là, nous le mitigeons en exigeant dès le départ des baux longue durée avec des locataires que nous notons comme des Premiums.
Les autres risques que sont les risques de construction ou encore les risques fonciers, nous avons fait le choix de ne pas s’y exposer en ayant avec le fonds essentiellement sur les actifs déjà réalisés et que nous acquerrons clé en main.
Par ailleurs nous procédons par une gouvernance rigoureuse, une politique d’investissement prudente, et une évaluation indépendante régulière des actifs.
4. Quand est-ce que les investisseurs de la sous-région seront appelés à souscrire dans votre OPCI ?
La phase de souscription publique de notre premier OPCI a débuté récemment. Les investisseurs institutionnels sont déjà embarqués, et le véhicule OPCI Pioneer a reçu l’agrément de la COSUMAF pour l’extension de sa commercialisation auprès du grand public. Désormais il est effectivement ouvert aux particuliers éligibles souhaitant diversifier leur patrimoine.
5. Quelles sont les particularités de votre OPCI par rapport à ce que l’on voit sur d’autres marchés, notamment en Occident ?
Notre OPCI est conçu pour répondre aux besoins spécifiques de la zone CEMAC, tout en intégrant les meilleures pratiques des OPCI occidentaux. Ses particularités incluent un ancrage local avec vision régionale, une accessibilité au grand public, des possibilités de Partenariats public-privé et une exposition équilibrée entre immobilier physique et instruments financiers de notre marché financier.
6. Que pouvez-vous dire aux épargnants de la sous-région, appelés à suivre ou à participer au 2e Forum Talk Invest ce 11 juin à la BVMAC à Douala ?
La rentabilité de l’immobilier n’a jamais été remis en question dans notre environnement, cependant au cours des dernières années les risques fonciers et de construction se sont considérablement multipliés faisant de l’investissement immobilier une option risquée. La structuration qui aboutit à l’OPCI a eu pour principal objectif d’y remédier.
Ce Forum est l’occasion idéale de comprendre comment investir dans la pierre sans s’exposer aux difficultés que ça impose. C’est un virage historique où l’immobilier devient enfin un placement collectif structuré, réglementé, rentable et accessible à tous.
L’OPCI n’est pas seulement un produit d’épargne : c’est une solution d’investissement patrimoniale, porteuse de transformation sociale et urbaine.
GUY NFONDOP
