Retour historique du Burundi au Conseil économique et social des Nations Unies : S.E Zéphyrin Maniratanga salue la solidarité africaine

Le Burundi signe un retour remarqué au sein du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) pour le mandat 2026–2028. Une victoire diplomatique majeure, obtenue à l’issue du vote de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui témoigne de la reconnaissance internationale retrouvée du pays, et du leadership affirmé du président burundais, S.E. Évariste Ndayishimiye.

Un retour au cœur des grandes décisions économiques et sociales mondiales

Le Conseil économique et social des Nations Unies est l’un des six organes principaux de l’ONU. Il joue un rôle central dans la coordination des politiques économiques, sociales, culturelles, environnementales et de développement durable au niveau mondial. Siéger à l’ECOSOC revient à être partie prenante des grandes orientations multilatérales dans ces domaines cruciaux.

Pour le Burundi, ce retour après plus de 25 ans d’absence constitue une avancée diplomatique majeure. Il permet au pays d’accéder à une plateforme stratégique où se discutent et se décident les grandes priorités mondiales, en matière de lutte contre la pauvreté, de développement inclusif et de coopération internationale.

Une victoire diplomatique portée par le leadership présidentiel

Cette élection est le fruit d’un travail patient et méthodique de la diplomatie burundaise, sous la conduite du président Évariste Ndayishimiye. Depuis son arrivée à la tête de l’État, ce dernier s’est engagé dans une politique active de normalisation des relations internationales et de repositionnement du Burundi sur la scène diplomatique.

Le retour à l’ECOSOC apparaît comme une consécration de cette dynamique, saluée par les pays membres qui ont massivement soutenu la candidature burundaise. Les États africains, en particulier, ont joué un rôle clé en endossant et en appuyant cette candidature au sein du groupe régional.

Une élection symbolique et porteuse d’espoir

Lors du scrutin organisé à New York, le Burundi a été élu pour un mandat de trois ans, à compter du 1er janvier 2026. Cette élection intervient dans un contexte où plusieurs autres grandes puissances comme la Chine, les États-Unis ou encore la Russie ont également été désignées pour siéger au Conseil.

Le succès du Burundi dans ce processus de vote à bulletin secret, exigeant une majorité qualifiée, est un indicateur fort de la confiance renouvelée de la communauté internationale à l’égard du pays. Il montre également que le Burundi est désormais perçu comme un acteur crédible, stable et constructif au sein du système des Nations Unies.

« Un message d’espoir pour le peuple burundais »

À travers cette élection, c’est tout le peuple burundais qui est mis à l’honneur, selon les mots de plusieurs diplomates présents à New York. Après des décennies marquées par l’isolement et les tensions, le Burundi démontre qu’il est désormais capable de reprendre toute sa place dans les instances de décision internationales.

⁠« Ce retour à l’ECOSOC est un message d’espoir, de renaissance et de responsabilité pour le Burundi. Le pays s’engage à contribuer activement aux travaux du Conseil, avec la voix singulière d’une nation africaine en reconstruction et tournée vers l’avenir », a déclaré S.E Zéphyrin Maniratanga représentant permanent du Burundi auprès des Nations Unies.

Une nouvelle ère s’ouvre

Ce siège au sein de l’ECOSOC ouvre une nouvelle ère pour la diplomatie burundaise. Il permettra au pays de porter ses priorités en matière de développement, d’éducation, de santé, d’environnement, mais aussi de renforcer ses partenariats techniques et financiers à l’échelle mondiale.

Ce retour est d’autant plus significatif qu’il coïncide avec la redéfinition des objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030, dans un contexte global marqué par les défis du changement climatique, des inégalités et de la transformation numérique.

Un succès à capitaliser

Le retour du Burundi au Conseil économique et social de l’ONU est bien plus qu’un symbole. C’est une opportunité stratégique, un levier diplomatique et un facteur de crédibilité internationale. Il appartient désormais aux autorités burundaises de tirer pleinement profit de ce mandat, au service du développement du pays et de la voix du continent africain.