À mi-chemin de la suspension de 90 jours des droits de douane décidée début avril par Washington, le bilan est mince : seuls *deux accords commerciaux* ont été conclus, loin des *90 escomptés* par la Maison Blanche.
Le premier, signé avec le Royaume-Uni, fixe *10 %* de droits de douane mutuels, avec des concessions sur le *bœuf américain* et l’*acier britannique. Le second, plus stratégique, avec la Chine, ramène provisoirement les droits à **30 %* sur les produits chinois et à *10 %* pour les exportations américaines vers Pékin.
Mais ailleurs, les négociations piétinent : aucun progrès avec *l’Inde, le Vietnam ou la Corée du Sud. L’Union européenne, elle, plaide pour un accord fondé sur le « respect » et non sur les « menaces ». Une position que Donald Trump semble ignorer : il brandit désormais la menace d’une taxe **de 50 %* sur les produits européens dès *le 1er juin*.
Les conséquences pour l’Europe seraient lourdes, notamment pour des secteurs français comme le *vin, les **cosmétiques* ou *l’aéronautique*, qui réalisent une part importante de leurs ventes à l’export vers les États-Unis. Pour la France, ce scénario serait « intenable sur le long terme ».
Reste une question : *Donald Trump cédera-t-il à la pression économique mondiale, ou passera-t-il à l’acte ?* Comme souvent avec lui, *l’incertitude reste la seule constante*.