Le sommet de Lomé a sonné l’alerte sur la crise de la dette africaine, avec *25 pays* en situation de détresse ou à haut risque selon le FMI. Les dirigeants ont appelé à une refonte du système financier international et à des annulations ciblées, face à une dette continentale qui a bondi de *150%* depuis 2010.
Le Togo illustre ce défi : sa dette atteint *70% du PIB*, sans résultats visibles en infrastructures. “L’argent emprunté ne se voit nulle part : ni routes, ni hôpitaux”, dénoncent les opposants. L’économiste Kako Nubukpo pointe le déséquilibre structurel entre besoins sociaux et recettes fiscales insuffisantes.
La solution passe par un triple effort : stopper les *90 milliards $* annuels de fuites de capitaux, réformer les institutions financières internationales, et auditer l’utilisation des fonds empruntés. Les pays africains devront montrer plus de transparence pour convaincre leurs créanciers.
