Le cabinet de sécurité israélien a approuvé à l’unanimité, tôt lundi, un plan visant à intensifier l’offensive militaire en cours sur la bande de Gaza et à occuper des territoires dans l’enclave.
Dans un communiqué, le bureau du Premier ministre Benyamin Netanyahu a indiqué que le cabinet avait validé “le plan opérationnel” soumis par le chef d’état-major Eyal Zamir pour “vaincre le Hamas” et obtenir la libération des captifs israéliens retenus à Gaza.
Selon le communiqué, le plan exige de l’armée “la conquête de Gaza et le maintien du territoire sous son contrôle”.
La chaîne israélienne Channel 12 a précisé que le plan prévoit également le transfert forcé de Palestiniens du nord vers le sud de Gaza.
Cependant, aucune réaction palestinienne immédiate n’a été formulée concernant ce plan israélien.
D’après les estimations israéliennes, 59 captifs se trouveraient encore à Gaza, dont 24 seraient toujours en vie. En parallèle, plus de 9 500 Palestiniens sont incarcérés en Israël dans des conditions dénoncées comme particulièrement dures, incluant des cas de torture, de privation alimentaire et de négligence médicale, selon des ONG palestiniennes et israéliennes.
Plus de 52 500 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza depuis le lancement de l’offensive israélienne en octobre 2023, en grande majorité des femmes et des enfants.
En novembre, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël est également visé par une procédure pour génocide devant la Cour internationale de Justice en lien avec sa guerre dans l’enclave.