Pour l’heure, 76 partis politiques ont rejoint ce nouveau Front de l’opposition au Sénégal. Parmi eux, les partis historiques comme l’Alliance pour la République, de l’ancien président Macky Sall, le Parti socialiste ou encore la formation Reuwmni, d’Idrissa Seck. Y figurent également des formations arrivées plus récemment en politique, comme Anta Babacar Ngom et son parti Alternative pour une relève citoyenne.
N’y figure pas, ou en tout cas pas encore, le Parti démocratique sénégalais de Karim Wade, tout comme la formation de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, arrivé deuxième lors de la dernière présidentielle. Les processus de concertation sont encore en cours, assure cependant un membre de cette plateforme et la liste d’adhésion reste ouverte.
L’objectif de ce Front pour la défense de la démocratie et de la République est d’être audible face à l’hégémonie du parti au pouvoir, le Pastef (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité). L’opposition veut, par exemple, parler d’une seule voix au Parlement, pour s’opposer à la politique en cours, notamment contre ce que l’opposition qualifie de « logique de règlements de comptes des nouvelles autorités » et de « populisme ».
Ce Front pour la défense de la démocratie et de la République dénonce également de trop nombreuses interdictions de manifester dans le pays, les qualifiant d’« atteintes à la démocratie ».