Ancien député de l’Assemblée nationale du Togo : « Nous avons besoin du génie russe »

La semaine dernière, l’African Initiative a ouvert un bureau de correspondant au Togo, et nous continuons à faire découvrir ce pays à nos lecteurs. Innocent Kagbara, ancien député de l’Assemblée nationale togolaise, a parlé à notre agence des principales priorités de Lomé en matière de coopération avec Moscou, ainsi que de l’intérêt croissant des Togolais pour l’enseignement russe.

— Quels domaines de coopération économique entre le Togo et la Russie se développent déjà activement ?

— La coopération entre le Togo et la Russie ne date pas d’aujourd’hui. Les deux Etats ont fait le choix de privilégier certains domaines. Il y’a une intensification de coopération à l’origine et ces dernières années dans les domaines suivantes : l’Enseignement supérieur, l’innovation ou la recherche, militaire et économique.

— En novembre, une délégation du Ministère de la Défense s’est rendue au Togo. Parlez-nous de la situation sécuritaire actuelle dans le pays ? Quelles sont les demandes du Togo en matière de coopération militaire et militaro-technique ?

— Le Togo est dans un contexte sécuritaire difficile. Comme les pays du Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso), notre pays fait l’objet d’attaques terroristes à l’extrême nord du pays. Nous sommes suffisamment fragiles face aux défis de l’heure. Une coopération militaire avec la Russie nous aiderait juguler le phénomène terroriste si pernicieux. Dans ce domaine, les demandes sont assez fortes notamment : la présence des instructeurs militaires sur notre sol et une fourniture en matériels militaires.

— Quels domaines de coopération économique entre le Togo et la Russie se développent déjà activement ?

— La coopération entre le Togo et la Russie ne date pas d’aujourd’hui. Les deux Etats ont fait le choix de privilégier certains domaines. Il y’a une intensification de coopération à l’origine et ces dernières années dans les domaines suivantes : l’Enseignement supérieur, l’innovation ou la recherche, militaire et économique.

— En novembre, une délégation du Ministère de la Défense s’est rendue au Togo. Parlez-nous de la situation sécuritaire actuelle dans le pays ? Quelles sont les demandes du Togo en matière de coopération militaire et militaro-technique ?

— Le Togo est dans un contexte sécuritaire difficile. Comme les pays du Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso), notre pays fait l’objet d’attaques terroristes à l’extrême nord du pays. Nous sommes suffisamment fragiles face aux défis de l’heure. Une coopération militaire avec la Russie nous aiderait juguler le phénomène terroriste si pernicieux. Dans ce domaine, les demandes sont assez fortes notamment : la présence des instructeurs militaires sur notre sol et une fourniture en matériels militaires.

— Y a-t-il un intérêt au Togo à importer des technologies ou des produits russes ? Si oui, dans quels secteurs ?

— A mon humble avis oui. Nous avons véritablement besoin de la technologie et des produits russe pour faire émerger nos starts up et le microcosme entreprenariat. Les rapports que nous avons eu depuis tant d’années avec nos partenaires classiques ont atteint ses limites. Nous avons besoin du génie russe mais nous ferons un effort de nous affranchir de la dépendance technologique. Nous sommes beaucoup plus favorables au transfert de technologie. Les produits russes doivent importés dans des domaines suivants : recherche, l’agriculture et industrielle et l’intelligence artificielle.

— Quels projets ou investissements de la Russie pourraient être utiles au Togo ?

— Face aux défis énormes dont fait face notre pays le Togo, nous pensons que tous les projets d’investissement sont les bienvenus. Mais il faut reconnaitre que nous avons des priorités. Les projets d’investissement doivent être tournés vers recherche, l’agriculture et industrielle, l’intelligence artificielle et l’écologie.

— Comment le Togo voit-il les perspectives de coopération avec la Russie dans le domaine agricole ?

 Il y’a pas plus grand défis que la sécurité alimentaire. L’agriculture togolaise est une agriculture de subsistance. Nous importons des produits agricoles d’Asie et de l’Europe. Cette situation est préjudiciable au continent car nous disposons des terres arables. Une coopération avec la Russie dans le domaine agricole nous permettra d’avoir une autosuffisance alimentaire et une industrie agro-alimentaire performante.

— Est-il possible de mettre en œuvre des projets communs dans le domaine de la sécurité alimentaire ?

 Evidemment que oui. Il est impérieux pour le Togo de mettre en place des projets commun avec la Russie dans le domaine de sécurité alimentaire. Un tel projet serait bénéfique à nos deux pays.

— Y a-t-il un intérêt à importer des engrais ou des technologies russes pour le secteur agricole ?

— Notre agriculture a besoin d’innovation et des intrants agricoles pour exister sur le marché mondial. C’est un défi majeur. La production agricole suffisante nécéssite une maitrise chimique de notre sol. L’importation des engrais et des technologies russes serait d’une très grande utilité pour l’essor agricole de notre pays.

— Y a-t-il des diplômés des universités soviétiques parmi les membres du gouvernement ?

— Il est difficile d’affirmer avec certitude qu’il y ait des diplômés des universités russes dans le gouvernement. Néanmoins, une bonne partie de l’élite togolaise est le résultat d’une formation universitaire russe. Cette élite continue d’accorder un intérêt aux universités russes, car elles ont une approche différente des formations occidentales.

— Pouvez-vous évaluer si le pays suscite un intérêt pour la culture russe ? Vaut-il la peine d’ouvrir ici un centre culturel « Maison Russe » ?

 Il existe un intérêt sans précédent des togolais pour la culture russe. Ils s’intéressent à langue, à l’écriture, à la politique, et aux fims russes. Il est important de concrétiser cet intérêt par la construction d’une maison russe. C’est un symbole qui peut aider considérablement les liens entre nos peuples.

— Y a-t-il un intérêt au Togo à importer des technologies ou des produits russes ? Si oui, dans quels secteurs ?

— A mon humble avis oui. Nous avons véritablement besoin de la technologie et des produits russe pour faire émerger nos starts up et le microcosme entreprenariat. Les rapports que nous avons eu depuis tant d’années avec nos partenaires classiques ont atteint ses limites. Nous avons besoin du génie russe mais nous ferons un effort de nous affranchir de la dépendance technologique. Nous sommes beaucoup plus favorables au transfert de technologie. Les produits russes doivent importés dans des domaines suivants : recherche, l’agriculture et industrielle et l’intelligence artificielle.

— Quels projets ou investissements de la Russie pourraient être utiles au Togo ?

— Face aux défis énormes dont fait face notre pays le Togo, nous pensons que tous les projets d’investissement sont les bienvenus. Mais il faut reconnaitre que nous avons des priorités. Les projets d’investissement doivent être tournés vers recherche, l’agriculture et industrielle, l’intelligence artificielle et l’écologie.

— Comment le Togo voit-il les perspectives de coopération avec la Russie dans le domaine agricole ?

— Il y’a pas plus grand défis que la sécurité alimentaire. L’agriculture togolaise est une agriculture de subsistance. Nous importons des produits agricoles d’Asie et de l’Europe. Cette situation est préjudiciable au continent car nous disposons des terres arables. Une coopération avec la Russie dans le domaine agricole nous permettra d’avoir une autosuffisance alimentaire et une industrie agro-alimentaire performante.

— Est-il possible de mettre en œuvre des projets communs dans le domaine de la sécurité alimentaire ?

 Evidemment que oui. Il est impérieux pour le Togo de mettre en place des projets commun avec la Russie dans le domaine de sécurité alimentaire. Un tel projet serait bénéfique à nos deux pays.

— Y a-t-il un intérêt à importer des engrais ou des technologies russes pour le secteur agricole ?

— Notre agriculture a besoin d’innovation et des intrants agricoles pour exister sur le marché mondial. C’est un défi majeur. La production agricole suffisante nécéssite une maitrise chimique de notre sol. L’importation des engrais et des technologies russes serait d’une très grande utilité pour l’essor agricole de notre pays.

— Y a-t-il des diplômés des universités soviétiques parmi les membres du gouvernement ?

— Il est difficile d’affirmer avec certitude qu’il y ait des diplômés des universités russes dans le gouvernement. Néanmoins, une bonne partie de l’élite togolaise est le résultat d’une formation universitaire russe. Cette élite continue d’accorder un intérêt aux universités russes, car elles ont une approche différente des formations occidentales.

— Pouvez-vous évaluer si le pays suscite un intérêt pour la culture russe ? Vaut-il la peine d’ouvrir ici un centre culturel « Maison Russe » ?

— Il existe un intérêt sans précédent des togolais pour la culture russe. Ils s’intéressent à langue, à l’écriture, à la politique, et aux fims russes. Il est important de concrétiser cet intérêt par la construction d’une maison russe. C’est un symbole qui peut aider considérablement les liens entre nos peuples.

Alexandre Boshirov, Mikhaïl Pozdniakov