Dans un message aux prêtres, personnes consacrées, fidèles laïcs, à tous les autres croyants, aux hommes politiques et à tous les hommes et femmes de bonne volonté, les évêques dénoncent une situation socio-économique alarmante du 237. Réunis à Buea pendant une semaine, les évêques camerounais demandent d’espérer contre toute espérance. « Depuis quelques années et de plus en plus ces derniers temps, les angoisses de la très grande majorité des camerounais se sont transformés en cris de désespoir face à la misère qu’ils vivent et à la dégradation de notre beau pays le Cameroun », clament les prélats catholiques romains.
Pour eux, l’heure n’est pas à l’indifférence. « Nos consciences de pasteurs et de citoyens ne sauraient donc rester indifférentes à ces cris de détresse. Car du Nord au Sud, et de l’Est à l’Ouest du Cameroun nous sommes tous frères unis par ce beau jardin que nos aïeux ont cultivé et nous ont légué comme héritage. Nous nous reconnaissons donc réellement et intimement solidaires du peuple camerounais tout entier et de son avenir ».
« Partageant ses soucis et ses peines, nous, vos évêques avons tenu d’échanger d’un point de vue avant tout pastoral sur les différents aspects de la situation générale qui prévaut dans notre pays », ajoute la lettre signée par tous les évêques et archevêques de notre pays. Les prélats catholiques romains soutiennent que c’est l’unique moyen pour eux d’apporter « leurs contributions, à la recherche des solutions pour le pays… ».