La maire de Paris, Anne Hidalgo, a déclaré mardi qu’elle ne briguerait pas un troisième mandat, selon les médias. Hidalgo a plutôt proposé que son successeur à la tête de la ville de Paris, puisse être le sénateur, Rémi Féraud.
L’annonce de la maire de Paris sur son avenir à la tête de la ville capitale française, a été faite par elle-même lors d’un entretien avec le journal Le Monde. Elle a indiqué que « c’est une décision que j’ai prise il y a longtemps. J’ai toujours pensé que deux mandats suffisaient pour mettre en œuvre des changements profonds. Par respect pour les Parisiens, j’ai voulu l’annoncer suffisamment tôt et à un moment qui permette de préparer une passation de pouvoir en douceur ».
Dans la suite de son intervention, Anne Hidalgo a déclaré qu’elle connaissait bien et appréciait Rémi Feraud, le décrivant comme « celui qui peut réinventer un avenir pour Paris ». La maire a également annoncé son intention de rester active en politique après 2026.
Paris a connu des changements et des moments importants pendant le mandat d’Hidalgo. Le maire a organisé un référendum, et Paris est devenue la première ville européenne à interdire la location de trottinettes électriques en 2023. La capitale française a également accueilli les Jeux Olympiques en 2024. La Seine qui traverse le cœur de la capitale a été un sujet de discussion majeur en raison de sa pollution à l’approche des Jeux, et des compétitions de natation étaient prévues dans la rivière.
Hidalgo, tout au long de la phase de préparation, a travaillé dur pour prouver scientifiquement que la rivière était suffisamment propre. Elle s’est baignée dans la rivière après la ministre des Sports de l’époque, Amélie Oudéa-Castera, en juillet.
Paris a également connu une « crise des déchets » début 2023, lorsque les éboueurs ont lancé des grèves pendant plusieurs semaines en mars pour protester contre le projet de réforme des retraites du gouvernement. Des milliers de tonnes de déchets pourrissent dans les rues, tandis que les rats fouillent les tas. Hidalgo, qui a exprimé tacitement son soutien au mouvement d’opposition, a été critiquée pour « ne rien faire » alors que les ordures s’accumulaient dans la capitale. Au cours de ces semaines et de ces mois, Hidalgo a également dû faire face aux dommages causés à la ville lors des rassemblements de certains groupes de manifestants, qui ont été violemment réprimés par la police.