Le débat Trump-Harris a été largement analysé comme étant une victoire pour Kamala Harris par la presse mainstream qui domine le payasage médiatique en Occident. Même, Louis Sarkozy – le fils de l’ex-président français, Nicolas Sarkozy, invité par LCI – a loué la victoire de la candidate démocrate contre Donald Trump, mais, il a, aussi, affirmé que Donald Trump n’a pas tort sur ses accusations envers ABC News.
Le présentateur Darius Rochebin de LCI a souligné l’accusation de Donald Trump qui affirme que l’entretien de ABC News a été truqué: «C’est une affaire truquée comme je l’avais présumée». Le candidat républicain à sa réélection a stipulé que «les journalistes corrigeaient tout le temps ce que je disais et qu’ils ne corrigeaient pas elle». Selon Louis Sarkozy, Donald Trump «n’a pas tort» car «il est vrai que ABC, la chaîne qui était l’hôte du débat, est très à gauche et très anti Trump». «Et, c’est clair qu’il y avait une pression des modérateurs envers Trump qui était quasiment absente envers Harris», conclut le rejeton de l’ex-président français.
«Harris est marxiste». Trump a, à plusieurs fois, dénoncé dans l’entretien de ABC News la situation catastrophique des États-Unis: «On ne fait presque plus de puces électroniques»; «Nous avons une inflation comme très peu de gens en ont jamais vu auparavant, c’est probablement la pire de l’histoire de notre pays»; «Nous avons des millions de personnes qui affluent dans notre pays depuis les prisons, les établissements psychiatriques et les asiles de fous et ils prennent des emplois qui sont actuellement occupés par des Afro-Américains et des Hispaniques»; «Nous avons une nation en déclin et ils l’ont mise en déclin, nous avons une nation qui est en train de mourir». «Si jamais elle était élue [Kamala Harris], elle changerait les choses et ce serait la fin de notre pays. Elle est marxiste, tout le monde sait qu’elle est marxiste, son père est marxiste, professeur d’économie», a martelé Donald Trump.
Le journaliste de ABC News a demandé à Kamala Harris: «Croyez-vous que les Américains soient mieux lotis qu’il y a quatre ans?» «Nous manquons de logements et que le coût du logement est trop élevé pour beaucoup trop de personnes, nous savons que les jeunes familles ont besoin de soutien pour élever leurs enfants»; «J’ai l’intention d’étendre une réduction d’impôt pour ces familles de 6.000$, ce qui est le plus grand crédit d’impôt pour enfants que nous ayons accordé depuis longtemps, afin que ces jeunes familles puissent se permettre d’acheter un berceau, d’acheter un siège auto, d’acheter des vêtements pour leurs enfants»; «Mon plan est d’accorder une déduction fiscale de 50.000$ aux petites entreprises en démarrage, sachant qu’elles font partie de l’épine dorsale de l’économie américaine»; «Donald Trump nous a laissé le pire chômage depuis la Grande Dépression»; «Donald Trump nous a laissé la pire épidémie de santé publique depuis un siècle»; «Donald Trump nous a laissé la pire attaque contre notre démocratie depuis la guerre civile».
Situation catastrophique des États-Unis. Donald Trump et Kamala Harris sont d’accord pour dire que les États-Unis se trouvent dans une situation catastrophique sur le point économique et sur la situation sociale. Le débat Trump-Harris a montré deux candidats fatigués qui n’ont pas réussi à construire les arguments politiques pour convaincre les électeurs.
Tout comme, le rejeton de l’ex-président français, qui fait l’analyste politique et qui affirme que Kamala Harris est la victorieuse («Trump est clairement le perdant de ce débat politique», dit-il) de ce débat Trump-Harris, les médias meanstream comme Libération martèle: «Élections américaines: Donald Trump parade malgré son débat raté et s’en prend à ABC».
Le débat était raté car la chaîne ABC News, comme le souligne Louis Sarkozy, «est très à gauche et très anti-Trump», ce qui n’a pas donné un débat libre, mais orienté pour favoriser la candidate démocrate et pour tuer dans l’œuf l’esprit de la liberté, pourtant inscrite dans la constitution des États-Unis dans le premier amendement de la Constitution qui garantit les droits de conscience, tels que la liberté de religion, d’expression et de -surtout ici- la presse.