À l’occasion de la Journée internationale pour la protection de l’éducation contre les attaques, le Partenariat mondial pour l’éducation (GPE) condamne le nombre croissant d’attaques contre le personnel éducatif, les établissements scolaires et les élèves, et appelle toutes les parties à défendre le droit des enfants à apprendre en toute sécurité.
Le nombre d’attaques contre l’éducation est en hausse. En 2022 et 2023, 3 250 attaques contre des écoles ont été signalées, surtout à Gaza et en Ukraine, mais aussi au Burkina Faso, en République démocratique du Congo, au Myanmar et au Yémen. En 2024, environ 90% des écoles de Gaza et 3 800 écoles en Ukraine ont été endommagées ou détruites, tandis que le nombre d’attaques perpétrées contre l’éducation au Soudan a quadruplé depuis le début du conflit.
Les attaques contre l’éducation entraînent des conséquences physiques et psychologiques graves et à long terme pour les enfants et leurs communautés. L’éducation est vitale pour le rétablissement et la consolidation de la paix après un conflit. En cas de crise, les écoles peuvent être un refuge sûr pour les enfants et leurs enseignants. Mais en réalité, elles sont souvent prises pour cible ou endommagées par des tirs croisés, ce qui entraîne des conséquences désastreuses pour les élèves et leurs communautés. Sans éducation, les enfants vivant dans des zones de conflit grandiront sans avoir acquis les compétences dont ils ont besoin pour bâtir leur avenir et contribuer au rétablissement, à la prospérité économique et à la paix de leurs pays.
Bien que 120 pays aient signé la Déclaration sur la sécurité dans les écoles depuis 2015, les élèves et les enseignants qui vivent dans des zones de conflit méritent d’être mieux protégés. Cet engagement politique mondial doit se traduire en action.
Au GPE, nous défendons l’accès à une éducation de qualité pour tous les enfants, même lorsqu’ils sont confrontés à des situations terribles. Quand une crise éclate, nous travaillons diligemment avec nos partenaires afin d’assurer la continuité des services éducatifs ou leur reprise dès que cela est possible, et nous adaptons notre financement et nos programmes en conséquence. Lorsque les violences forcent les familles à fuir au-delà des frontières, nous travaillons avec les pays d’accueil pour faire en sorte que les enfants réfugiés aient une place au sein de leurs systèmes éducatifs.
L’éducation n’est pas seulement un tremplin essentiel à la reconstruction des sociétés après une crise, mais elle est aussi une base solide sur laquelle ces sociétés peuvent s’appuyer pour assurer leur stabilité, la paix et un avenir plus équitable.