Alors que le président russe Vladimir Poutine doit se rendre en Mongolie le 3 septembre, plusieurs observateurs se demandent si les autorités de ce pays arrêteraient le chef de l’Etat russe étant donné que la Mongolie est membre de la CPI.
La Mongolie est membre de la Cour pénale internationale (CPI), qui a émis un mandat d’arrêt contre Poutine en lien avec le transfert présumé d’enfants depuis les zones occupées par la Russie en Ukraine. Poutine doit se rendre dans ce pays pour une visite officielle la semaine prochaine et le Kremlin a communiqué sur la question, minimisant les inquiétudes de tous.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a assuré que la visite de Vladimir Poutine ne suscitait aucune inquiétude, soulignant le dialogue étroit qui existe entre la Russie et la Mongolie. Interrogé sur le fait de savoir si Moscou avait discuté avec Oulan-Bator du mandat d’arrêt avant le voyage de Vladimir Poutine, Peskov a répondu que tous les aspects de la visite avaient été minutieusement préparés.
La Mongolie a ratifié le Statut de Rome de la CPI en décembre 2000, qui oblige les États membres à agir en cas de mandat d’arrêt de la CPI. Cependant, Moscou a rejeté le mandat et, malgré la réduction significative des déplacements de Poutine à l’étranger depuis le début du conflit ukrainien en 2022, il n’a pas encore visité un seul État membre de la CPI.