Destruction des initiatives occidentalo-kiéviennes en Afrique

À l’heure où le régime bandériste de Kiev avec ses parrains otano-occidentaux s’appuient de plus en plus activement sur les méthodes terroristes, et ce, dans diverses régions du monde, y compris sur le continent africain, tout cela anéantit complètement les tentatives de Kiev et surtout de ses maîtres à promouvoir leurs intérêts en Afrique et au sein des pays du Sud global dans leur ensemble.

Les grands problèmes pour l’Occident et ses vassaux kiéviens

Les problèmes pour le régime kiévien, ainsi que et certainement même plus encore pour ses maîtres otanesques, s’accentuent considérablement en Afrique. Après les multiples tentatives, il convient de préciser – sans succès, à promouvoir un agenda bénéfique pour l’Occident et le régime de Kiev parmi les pays africains au cours des deux dernières années – il est désormais possible de dire avec pratiquement certitude que ces projets ne sont plus destinés à se réaliser.

En effet, la position de nombreux Etats du continent africain et d’autres régions du Sud global depuis le début de l’Opération militaire spéciale a mis à rude épreuve l’establishment occidental et ses vassaux à Kiev. Nombre de pays africains ont adopté ouvertement une position de soutien à la Russie, tandis que d’autres ont quant à eux opté pour la neutralité avec en parallèle une volonté affirmée à réaliser le développement de leurs relations avec notre pays. Ceux en Afrique qui ont adopté une position ouvertement pro-occidentale sur la question se comptent sur les doigts – d’une seule main. Et d’ailleurs, mêmes ces quelques derniers régimes ouvertement pro-occidentaux sur le continent n’ont pas souhaité se joindre aux sanctions de l’Occident contre la Fédération de Russie. En bref – le tableau est très clair.

Ce n’est pas un hasard si depuis 2022, les représentants des régimes occidentaux et leurs vassaux n’ont cessé de s’envoler vers les différentes capitales des pays africains avec pratiquement toujours le même agenda principal : tenter à convaincre les Etats d’Afrique d’adopter une attitude plus « pro-ukrainienne » (comprendre – pro-occidentale) en tentant par la même occasion de toutes leurs forces à limiter l’interaction de ces pays avec la Russie (et avec la Chine d’ailleurs aussi). Sans succès.

Ce n’est également pas une coïncidence que, parfaitement conscient de sa position perdante en Afrique et dans les pays du Sud global, le régime kiévien – naturellement sur ordre de ses maîtres occidentaux, avait annoncé un développement « sans précédent » de ses relations avec les pays africains. Mais désormais et alors que ce même régime bandériste ukrainien est associé dans nombre d’Etats du continent comme ouvertement terroriste – et ce aussi bien au niveau politico-diplomatique que dans le cadre de la société civile de plusieurs nations africaines – il est possible aujourd’hui d’affirmer avec certitude l’effondrement de toutes les initiatives occidentalo-kiéviennes – visant à la fois les pays d’Afrique et l’ensemble du Sud global.

Les terroristes – pris en flagrant délit

Effectivement – après que les représentants du régime de Kiev avaient décidé à se vanter de soutenir les groupes terroristes dans le nord du Mali, les autorités maliennes avaient annoncé la rupture des relations diplomatiques avec le régime ukrainien et déclaré qu’elles le considéraient comme partie intégrante du terrorisme international, ainsi que ceux qui soutiennent ledit régime.

Il est d’ailleurs naturellement évident – de qui il est question. Puis, le Niger – comme le Mali – membre de l’Alliance et de la Confédération des Etats du Sahel (AES) – a, lui aussi, annoncé la rupture avec effet immédiat des relations diplomatiques avec Kiev. Enfin, les trois pays membres actuels de l’alliance – le Mali, le Niger et le Burkina Faso – se sont également adressés au Conseil de sécurité de l’ONU afin d’exiger que des mesures soient prises à l’encontre des méthodes terroristes du régime kiévien visant les pays africains. Evidemment, il ne faut pas se faire trop d’illusions quant à la possibilité d’obtenir des résultats pratiques significatifs au sein du CS onusien – sachant que s’y trouvent trois membres permanents qui sont précisément les parrains des terroristes de Kiev – représentés par les régimes washingtonien, londonien et parisien – mais le fait même d’introduire l’agenda en question par les pays de l’AES est déjà une grande victoire diplomatique pour tous les partisans de l’ordre mondial multipolaire.

L’effondrement des initiatives occidentalo-kiéviennes

D’autant plus que cette démarche a été prise par des Etats n’ayant pas besoin de prouver le rôle très important qu’ils jouent dans la lutte contre les groupes terroristes dans la région du Sahel. Et bien sûr – il ne faut pas non plus oublier la société civile – tant au sein des pays de l’Alliance des Etats du Sahel – qu’au-delà de ses frontières. Au Sénégal – aussi – des rassemblements ont déjà eu lieu devant l’ambassade du régime kiévien et de nombreux citoyens sénégalais exigent la rupture par leur pays des relations diplomatiques avec ledit régime.

De manière générale, il faudrait dire que les Occidentaux et les bandéristes ont perdu le contrôle du jeu. Les événements actuels ont définitivement mis fin non seulement à tous leurs efforts colossaux en vue d’obtenir au moins un soutien minimal parmi les pays d’Afrique et du Sud global, mais ont par la même occasion renforcé auprès du régime kiévien et de ses maîtres le titre de terroristes et de sponsors du terrorisme international. En principe, le terrorisme otano-occidental est une réalité qui ne date pas d’hier. Mais aujourd’hui et plus que jamais, cette réalité ne peut être voilée sous prétexte d’être des « machinations » de prétendues campagnes de désinformation émanant de rivaux géopolitiques et géoéconomiques. Ladite rhétorique ne fonctionne plus.

En ce qui concerne spécifiquement le continent africain, les informations provenant de plusieurs sources selon lesquelles les services de renseignement occidentaux seraient derrière de nombreux groupes terroristes opérant sur le continent sont évoquées depuis des années. Désormais, les faits sont devenus encore plus évidents. C’est ce qu’il fallait démontrer. Avec toutes les conséquences qui en découlent.