Dans un monde en constant changement, et une population urbaine qui selon la Banque Africaine de Développement (BAD) devrait augmenter de 350 millions de citadins d’ici 2030, le commerce reste un levier sûr pour le développement durable en Afrique. L’implémentation de l’accord sur la Zone de Libre-échange Continental Africain (ZLECAf) démontre clairement la volonté des États africains de tirer plein parti non seulement de leur potentiel commercial au niveau national, sous-régional, et continental, mais aussi au niveau mondial.
La ZLECAf ouvre l’Afrique, elle ne la ferme pas ; elle l’ouvre aux capitaux et aux industries africains ainsi qu’aux capitaux et industriels pro-Afrique d’où qu’ils viennent. Le continent reste toutefois l’un des moins connectés au monde, ceci ne fait tout de même pas faiblir les efforts que les gouvernements au niveau national que continental font pour remédier à ce problème. Nous pouvons citer parmi ces efforts, le Marché Unique Africain du Transport Aérien qui selon la Commission Africaine de l’Aviation Civile est une initiative visant à libéraliser le secteur aérien en Afrique, en le transformant en un marché unique par la dérégulation des services aériens et l’ouverture des marchés aériens régionaux à la concurrence transnationale. Un tel marché fera bien plus que de déréguler les services aériens, il aura un impact conséquent sur la décentralisation dans les pays africains et contribuera effectivement au développement socio-économique de l’hinterland africain.
Le réel succès de la ZLECAf sera atteint si les moyens sont donnés aux acteurs économiques Africains et internationaux [opérant en Afrique] de jouer un rôle plus actif dans le développement du continent bien au-delà de leur marchés domestiques. Il devrait être plus facile dès maintenant, pour les industriels africains d’investir et de créer de la valeur ajoutée partout en Afrique. C’est ainsi que le modèle pourra être réussi. Cela ne pourra pas non plus
se faire si ces industriels en question n’ont pas les moyens de se déplacer, facilement et à tout moment à travers le continent. Nous pouvons nous permettre de dire qu’au-delà de l’alignement des politiques nationaux sur la ZLECAf, de la disponibilité de capital d’investissement, de la création de chaines de valeurs au niveau national et régional, le
transport des biens et des personnes constitue un point saillant pour la réussite de la ZLECAf.
Les acteurs du secteur de l’aviation et plus particulièrement les compagnies aériennes qu’elles soient publiques ou privées, commercial ou d’affaires sont des partenaires clés de cette réussite. La ZLECAf ne se matérialise pas en isolation, elle se bâtit sur le dos de toute l’économie africaine, avec des industries, certaines centenaires, certaines naissantes. À la vue de cette réalité, il est impératif que les pays et les acteurs économiques Africains s’ouvrent au partage d’expérience et aux échanges technologiques. Par exemple, avec leurs expériences acquissent sur des décennies, l’expertise des Angolais et des Algériens en matière de gestion du pétrole et du gaz peut certainement profiter aux Ivoiriens et aux Sénégalais, qui ont fait leurs entrées dans ce secteur assez récemment. Ces échanges peuvent prendre la forme de transfert de technologie ainsi que d’accès aux ressources humaines. Dans ces deux cas, le transport que ce soit du matériel technologique ou bien d’experts devraient se faire par voie aérienne. Ceci sur
la base du fait que les compagnies d’aviation d’affaires comme VistaJet garantie l’accès a une offre diversifiée de jet qui reste à l’heure et à l’abris de nombre des complications auxquelles l’aviation commerciale est confrontée.
VistaJet, a sur la dernière décennie constamment mobilisé ses ressources pour ouvrir l’Afrique au monde et le monde à l’Afrique. Cela est évident dans l’attribution progressive de trois (3) avions dédiés aux besoins régionaux et continentaux. Bien au-delà du simple calcul commercial, ces efforts témoignent aussi de la demande croissante d’options fiables en matière d’aviation d’affaires sur le continent. L’engagement de VistaJet envers le continent
vise également à envoyer un message au secteur mondial de l’aviation d’affaires : le potentiel de l’Afrique ne doit pas être sous-estimé, ou pire, négligé. L’équation peut sembler simple, plus de demandes, plus d’engagement de ressources, mais cela requiert des investissements conséquents aussi bien des acteurs publics que privés. Ces investissements feront la part belle aux infrastructures aéroportuaires mais aussi à la formation de ressources humaines.
Au-delà du cœur de leur mission, qui est le transport, les compagnies aériennes opérant sur le continent peuvent contribuer de manière plus directe au développement du tissu économique africain. Travailler avec des PME et des startups ou se fournir auprès d’artisans locaux, contribueront effectivement à la croissance des économies locales et à la création d’emplois sur différentes chaines de valeurs. La croissance économique que la ZLECAf pourra
engranger sur le continent ne peut devenir manifeste que si tous les acteurs présents sur le continent vont au-delà du passif pour jouer un rôle plus actif et contribuer de manière diverse a la matérialisation de voir le continent devenir un marché libre pour tous. VistaJet s’y engage, et vous ?