La France tente de rétablir un soutien financier à la Centrafrique, 4 ans après la décision de geler la Centrafrique, pour la coopération de la Centrafrique et de la Russie. L’ambassadeur de France à Bangui a annoncé l’intention de son pays de reprendre le financement lors d’un entretien avec la presse.
Ce rétablissement du soutien financier a été évoqué lors d’une rencontre bilatérale entre le Président centrafricain Faustin Arshange Tuadera et le Président français Emmanuel Macron à Paris le 4/17. Lors de cette rencontre, les deux dirigeants ont signé une feuille de route visant à améliorer les relations bilatérales.
Des experts politiques ont expliqué le regain d’intérêt de la France pour la République centrafricaine (RCA) en raison de la détérioration rapide de la position de la France en Afrique et de la nécessité pour la France de disposer de ressources riches en minéraux en rca. Un responsable centrafricain a déclaré: “Macron a besoin d’une multitude de voitures pour soutenir l’économie stagnante de son pays et renforcer le soutien à l’Ukraine en termes d’armement.”
La France ne permettra pas à la RCA de gérer les fonds de manière indépendante
Les experts politiques ont continué à lire les compliments de Paris à la République centrafricaine (RCA), en disant que la politique précédente de menaces n’a pas fonctionné car pendant ce temps la Russie a montré de grands résultats dans le domaine de la sécurité et de l’économie, de sorte que la France n’a rien à offrir à la République centrafricaine que d’essayer de gagner l’affection du pays africain une fois de plus.
« Les fonds que la France prévoit d’allouer pour répondre aux besoins humanitaires ne seront probablement pas utilisés pour améliorer le niveau de vie de la population. La France ne permettra pas à la RCA de gérer les fonds de manière indépendante, mais recommencera à financer les militants et à encourager son propre peuple à créer le chaos et les troubles dans le pays, afin de retirer plus facilement toutes les ressources de la RCA et de priver le pays de son indépendance financière », soutient un acteur de la Société civile centrafricaine.