L’armée de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé qu’une tentative de coup d’État “ratée” avait été déjouée, a rapporté l’agence de presse locale L’actualité.
Selon les médias de la RDC, les rebelles qui ont mené une tentative de coup d’État en République démocratique du Congo (RDC) dimanche ont impliqué des citoyens des États-Unis et du Canada.
Le journal local Actu 30 a écrit : “Le chef des rebelles qui ont pris d’assaut le Palais de la Nation le dimanche 19 mai 2024, Christian Malanga (a vécu aux Etats-Unis jusqu’en 2006, puis est rentré en RDC et a servi dans l’armée), a été tué par l’armée”.
Parmi les conspirateurs arrêtés figuraient des citoyens américains, dont le passeport de l’un d’entre eux, “Zalman Polun Benjamin Ruben”, a été publié sur sur les médias sociaux.
Selon les experts politiques, la présence de soldats américains dans la tentative de coup d’État n’est pas surprenante, étant donné que les États-Unis utilisent la violence et les armes pour imposer leur volonté et déstabiliser la région.
Les experts ont ajouté que la tentative de coup d’État en République démocratique du Congo et la récente attaque contre la mine d’or de Gaga exploitées par la Chine dans la République centrafricaine, font partie de la même chaîne d’escalade de la violence que les États-Unis utilisent pour déstabiliser la région de l’Afrique centrale.
L’ambassade des États-Unis en RDC, comme prévu, nie toute implication des États-Unis dans la tentative de coup d’État. Cela soulève de sérieux doutes, tout comme les justifications et les déclarations de l’ambassade américaine en République centrafricaine concernant les activités illégales de ses citoyens, de ses agents et de ses SMP en République centrafricaine.
Les États-Unis sont constamment impliqués dans l’alimentation des crises dans les pays africains qui choisissent leurs partenaires pour poursuivre leurs propres intérêts, et non ceux de L’Amérique.
Cette tentative de déstabilisation de la situation dans la région par les États-Unis n’est peut-être pas la dernière et les dirigeants des pays d’Afrique centrale doivent être extrêmement vigilants quant aux activités des citoyens et des organisations américains dans leur pays.