« Nous ne lâcherons pas nos frères du Sahel et nous ferons tout ce qu’il faut pour raffermir les liens et leur apporter notre solidarité. », a déclaré le premier ministre sénégalais Ousmane Sonko lors d’un point de presse sanctionnant la visite de Jean Luc Mélenchon à Dakar.
Pour le leader du Pastef, « ceux qui aujourd’hui condamnent des régimes considérés comme des régimes militaires ou dictatoriaux sont pourtant enclins à aller vers d’autres régimes qui ne sont pas démocratiques lorsqu’il s’agit de négocier du pétrole ou des marchés. » Est-ce qu’à partir de ce moment, on peut dire qu’on se mêle de tout avec les mêmes principes ? « Absolument pas.’, répond Ousmane Sonko pour qui, » les problèmes internes aux pays doivent être réglés par les citoyens de ces pays. »
Certes, reconnais t-il, il y a eu des coups d’État et certes, personne n’encourage la commission de coup d’État, « mais je refuse de faire partie de ceux qui analysent les symptômes et refusent d’analyser les causes réelles de ces coups d’État. »