Au Niger, la Cour d’État devait se prononcer le 10 mai sur une éventuelle levée de l’immunité du président déchu Mohamed Bazoum. Mais, l’institution a renvoyé l’affaire au 7 juin prochain pour reprise des débats.
La Cour d’État accède ainsi à la demande des avocats de l’ancien président concernant le report de l’audience au motif que leur client n’avait pas été “notifié valablement” de la procédure en cours et n’avait pas pu “communiquer librement” avec eux.
Pour le bâtonnier de l’ordre des avocats du Niger, le renvoi de l’affaire permettra “un débat contradictoire au procès“, pour que “le droit à la défense puisse être pleinement assuré“.
Renversé le 26 juillet 2023 par un coup d’État, Mohamed Bazoum est accusé par les militaires au pouvoir de complot, haute-trahison et apologie et financement du terrorisme. Il est toujours détenu à la résidence présidentielle à Niamey avec sa femme.