Ce travail a commencé bien avant la dénonciation de l’accord militaire initiée par le Niger, a révélé Jack Reed, président de la Commission des forces armées du Sénat américain.
“Il y a quelques mois, nous avons commencé à recevoir des signaux du Niger, indiquant que les choses devenaient de moins en moins confortables dans ce pays”, a fait savoir le sénateur démocrate au cours d’une réunion en ligne avec les chroniqueurs travaillant pour la défense.
Pour la partie américaine, “la situation politique devenait de plus en plus compliquée” à l’époque au Niger. Voilà pourquoi les États-Unis se sont mis à envisager des alternatives de “manière très pragmatique”. Selon M. Reed, les États-Unis devraient nommer plus rapidement des ambassadeurs, car ils peuvent être “aussi efficaces” sur le terrain comme tout type de forces armées.