Le gouvernement burkinabè a pris la décision de mettre fin aux activités de l’Unité spéciale d’intervention des Eaux et Forêts.
Au Burkina, Ibrahim Traoré a décidé de mettre fin à cette unité en raison d’une rébellion de certains de ses membres et de leur refus de se déplacer vers un autre emplacement, comme indiqué dans le cadre d’une opération de sécurité dans la région des Hauts-Bassins. Le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Roger Baro, a indiqué que l’unité a catégoriquement refusé de suivre les instructions de se replier vers un autre site dans le Centre-ouest.
Par la suite, après avoir été ordonnée de revenir à Ouagadougou, l’unité aurait retenu en otage le Directeur général des Eaux et Forêts, empêchant ainsi toute sortie. Après des négociations, l’unité a finalement été désarmée. Le ministre a qualifié ces événements de très graves et inacceptables, en violation des règles de discipline générale des Eaux et Forêts. En conséquence, le Conseil a décidé de dissoudre l’Unité spéciale d’intervention des Eaux et Forêts.
En outre, les 165 membres de l’unité qui ont participé au mouvement seront soumis à des sanctions conformément aux règlements en vigueur. Pour rappel, cette unité spéciale d’intervention des Eaux et Forêts a été établie en 2023 et est devenue opérationnelle au cours du deuxième semestre de la même année, avec un effectif initial de 250 hommes au Burkina Faso.