Ensemble pour la République a programmé une réunion pour la semaine prochaine afin de déterminer sa participation éventuelle aux institutions. D’ores et déjà, deux positions se dessinent au sein de cette famille politique.
Certains estiment que siéger à la chambre basse du Parlement reviendrait à valider les résultats des élections contestées par Ensemble pour la République. À l’opposé, un autre groupe considère cette participation non comme une concession, mais plutôt comme une utilisation pragmatique des résultats.
Pour illustrer cette perspective, un proche de Moïse Katumbi souligne que si quelqu’un lui vole 1 000 dollars et qu’en cours de route le voleur en perd 300, il ne s’abstiendrait pas d’utiliser ces 300 dollars. Cependant, cela ne signifie pas pour autant une reconnaissance du droit du voleur de conserver les 700 USD restants.
Ce même proche de Moïse Katumbi met en avant le risque de perdre la majorité des élus d’Ensemble pour la République qui pourrait éventuellement rejoindre la majorité en cas de non-participation à cette législature.
Un autre cadre de l’ancien candidat explique que la décision de siéger à l’Assemblée nationale doit être basée sur une feuille de route claire, et toute décision de boycott devrait être accompagnée d’une solution alternative.
Un autre proche de Moise Katumbi rappelle que la décision finale doit concerner toutes listes affiliées à la famille politique de Moïse Katumbi, et ce, à tous les nivaux : députation nationale, députation provinciale et conseils communaux.