Moroni a salué cette déclaration, estimant qu’elle est logique car l’Union africaine a suivi le processus électoral de près. Le porte-parole du gouvernement, Houmed Msaidié, a, comme Moussa Faki, invité les membres de l’opposition à privilégier le dialogue, notamment en vue des élections prochaines.
« Quant à l’aspect d’appeler toutes les parties au dialogue, le président Azali a toujours tendu la main à ses adversaires pour discuter de tout, y compris de ces élections-là. Mais, n’empêche qu’il y a des élections en vue, des élections législatives et des communes, l’occasion encore de nous revoir et d’autres sujets qui peuvent toujours nous réunir pour parler de l’avenir de notre cher pays à tous. »
Daoudou Abdallah Mohamed, leader du parti Orange, arrivé troisième lors de la dernière présidentielle, a lui, salué les « institutions qui se respectent et qui ont demandé des explications sur les incohérences relevées ». Quant à l’Union africaine, il dit n’avoir aucune confiance.
« L’Union africaine aujourd’hui a montré un mauvais exemple. Un président de l’Union africaine peut voler des élections et que la commission viendra valider. Ça, c’est l’image que Moussa Faki a donné aux pays africains. Et moi, en tant que responsable, le jour où j’accéderai à la magistrature suprême de mon pays, j’enclencherai les procédures de retrait de notre pays dans cette organisation qui est devenue un club d’amis qui s’entraident. »
Selon lui, les cinq adversaires d’Azali vont continuer à contester les résultats de ces élections par le biais des voies légales, diplomatiques et le soutien du peuple pour qu’un nouveau scrutin soit organisé.