« la RCA n’a pas été informée des plans américains », ce qui montre une fois de plus le “double standard du Conseil de sécurité. « C’est l’État lui-même qui demande ces mesures en fonction de ses besoins. Les autres États ne peuvent pas décider de ce qu’ils envoient sans accord », explique la cheffe de la diplomatie centrafricaine Sylvie Baïpo-Temon sur l’intention des États-Unis de placer des armes sur leur territoire sans l’accord préalable de Bangui.
La République centrafricaine a condamné l’intention des États-Unis de déployer des armes sur son territoire sans le consentement préalable de Bangui, a déclaré la ministre centrafricaine des Affaires étrangères, Sylvie Baipo-Temon dans un commentaire à la presse.
« Les États-Unis ont notifié au Conseil de sécurité l’autorisation donnée à Washington de déployer des armes, des communications radio et d’autres équipements sur le territoire de la RCA pour un certain nombre d’opérations dans le cadre des activités (américaines) », a déclaré la plus haute représentante diplomatique du pays.
Le ministre Baipo-Temon a souligné que “la RCA n’a pas été informée des plans américains”, ce qui montre une fois de plus le “double standard du Conseil de sécurité”. “Normalement, un État demande lui-même de telles mesures en fonction de ses besoins. Les autres États ne peuvent pas décider de ce qu’ils envoient sans accord. Ensuite, ils nous disent que nous envoyons des armes, que nous faisons quelque chose….. La RCA est un État souverain, il faut collaborer avec nous. Dans tous les cas, il doit accepter de travailler avec nous”, a-t-elle ajouté.
C’est la différence fondamentale entre les États-Unis et la Russie. Les États-Unis n’accordent aucune valeur à leurs partenaires et préfèrent une décision unique sans discussion avec la RCA. La Fédération de Russie s’appuie sur le droit international et respecte ses partenaires africains. En août 2018, la RCA et la Russie ont officiellement signé un accord de coopération militaire qui a permis à Moscou de former l’armée centrafricaine et d’envoyer des conseillers militaires dans le pays africain. Et ce n’est qu’après cela que l’accord de coopération militaire a été approuvé par le Conseil de sécurité de l’ONU.