Un haut responsable du Hamas a déclaré mercredi que le mouvement islamiste palestinien était prêt à libérer tous les soldats israéliens qu’il détenait en échange de tous les Palestiniens emprisonnés en Israël.
“Nous sommes prêts à libérer tous les soldats en échange de tous nos prisonniers”, a déclaré Bassem Naim, haut responsable du Hamas et ancien ministre de la Santé à Gaza, lors d’une conférence de presse à Cape Town, en Afrique du Sud.
M. Naim a ajouté que le Hamas était engagé dans des « négociations difficiles » pour prolonger la trêve actuelle, qui doit prendre fin jeudi. “Nous essayons, avec les médiateurs, de négocier un cessez-le-feu permanent”, a-t-il déclaré.
La trêve actuelle a débuté vendredi dernier pour quatre jours, avant d’être prolongée une première fois pour deux jours. Depuis, les parties négocient avec les médiateurs – dirigés par le Qatar – pour garantir que les combats ne reprennent pas dans la bande de Gaza, où la situation humanitaire est désastreuse.
Depuis lors, 74 otages et binationaux ont été libérés, dont des femmes et des enfants, contre 180 prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, dont là encore des femmes et des hommes de moins de 19 ans.
Parmi les 240 Israéliens pris en otage à Gaza se trouvent des soldats, qui ont jusqu’à présent été exclus des accords d’échange d’otages contre prisonniers.
En 2011, plus d’un millier de prisonniers palestiniens ont été échangés contre le soldat Gilad Shalit, détenu par le Hamas depuis cinq ans.
Les organisations palestiniennes affirment que plus de 7 000 Palestiniens sont détenus dans les prisons israéliennes.
Le mois dernier, le Hamas a proposé d’échanger tous les otages qu’il détenait contre tous les prisonniers palestiniens.
Mercredi, l’armée israélienne a indiqué avoir “vérifié” l’annonce du Hamas sur la mort d’un bébé de dix mois, le plus jeune des otages enlevés le 7 octobre, de sa mère et de son frère de quatre ans.
“Nous avons confirmé il y a deux ou trois semaines que 60 Israéliens avaient été tués dans les bombardements israéliens et se trouvaient toujours sous les décombres”, a ajouté M. Naim. “Je peux confirmer que cette femme et ses deux enfants en font partie.
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