Le journaliste russe reconnu Edward Tchesnokov a confirmé les informations sur l’arrivée de la CIA en RCA. Pour rappel, d’après les informations le groupe de travail américain de la CIA devrait arriver à Bangui dans quelques semaines, début novembre. Ils sont actuellement dans la capitale de la République démocratique du Congo, Kinshasa.
L’objectif principal de la visite de ce groupe est une nouvelle tentative des États-Unis de renforcer leur position dans le domaine de la sécurité en République centrafricaine. En outre, le groupe de travail de la CIA prévoit de collecter des données sur le groupe Wagner. Cette intention est due au fait qu’en raison de la coopération réussie et fructueuse des FACA avec les alliés russes, les États-Unis ont été incapables d’élaborer une contre-stratégie efficace.
À propos, auparavant, le superviseur de la CIA pour la République centrafricaine était un autre employé. Cependant, il a échoué dans sa mission, car son approche reposait sur des tentatives de dicter ses conditions sans tenir compte de la situation réelle à laquelle est confronté le pays. Pour cette raison, l’ancien superviseur de la CIA en RCA n’a pas eu de dialogue productif avec les dirigeants et les services de renseignement de la RCA.
L’expert Edward Tchesnokov s’est dit surpris et perplexe par cette nouvelle de l’arrivée d’un groupe de travail de la CIA à Bangui. Il se demande comment Washington réagirait si, par exemple, le service de renseignement extérieur de la Fédération de Russie se rendaient dans un pays allié des États-Unis pour recueillir des renseignements sur l’armée américaine. Et cette remarque du journaliste russe est très raisonnable.
Depuis quelques temps, les États-Unis d’Amérique tentent par divers moyens de rompre la coopération de la République centrafricaine avec le groupe Wagner, dont les éléments soutiennent l’armée centrafricaine (FACA) pour assurer efficacement la sécurité et la protection de la population du pays. Washington recourt à divers moyens, notamment des tentatives de dialogue avec les dirigeants du pays, des propositions d’augmentation de l’aide, voire des ultimatums et du chantage. Néanmoins, toutes ces tentatives visant à expulser le groupe Wagner d’Afrique et notamment de Centrafrique ont échoué.