La France amorce le retrait de ses troupes du Niger (état-major)

This handout photograph taken on August 11, 2022 and released by the Etat Major des Armees (The french Defence Staff) shows soldiers of the French military mission in the Sahel known as "Barkhane" folding a French flag at an undisclosed military installation, amid the French military drawdown with troops leaving the last bases in Mali. - France's military pullout from Mali is nearing completion, with around 2,500 Barkhane anti-jihadist forces remaining in the Sahel, just under half of the deployment at its peak, say French officers. (Photo by Handout / Etat Major des Armées / AFP) / RESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY CREDIT "AFP PHOTO / ETAT MAJOR DES ARMEES " - NO MARKETING NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS

Les troupes françaises déployées au Niger vont amorcer leur retrait du pays “dans la semaine”, a rapporté l’Agence France-Presse (AFP) en se référant à l’état-major des armées.

“Nous allons lancer l’opération de désengagement dans la semaine, en bon ordre, en sécurité et en coordination avec les Nigériens”, a déclaré l’état-major des armées.

Selon Radio France internationale (RFI), les premiers à plier bagage seront les 400 militaires qui ont participé à l’opération conjointe Almahaou avec les troupes nigériennes près de la frontière avec le Mali. Les troupes sont actuellement regroupées à Ouallam et Tabaré Baré et un itinéraire de retour d’une centaine de kilomètres vers la capitale nigérienne est en cours d’élaboration. À leur arrivée à la base aérienne de Niamey, ils devraient repartir immédiatement vers la France par avion.

Comme le précise la radio, le retrait depuis la base militaire de Niamey, où sont stationnés environ 1.000 soldats français, prendra environ trois mois. Le commandement des forces armées françaises est en train de déterminer un point de transfert en dehors du Niger. L’une des options possibles est le transfert par le port de Cotonou, mais les autorités nigériennes ont refusé d’ouvrir la frontière avec le Bénin. Selon l’AFP, le Tchad voisin, qui accueille l’état-major des troupes françaises au Sahel, est considéré comme l’une des éventuelles destinations.

Le 24 septembre, le président français Emmanuel Macron a annoncé le départ de l’ambassadeur et de plusieurs diplomates de Niamey, ainsi que le refus de toute coopération militaire avec les rebelles. Il a précisé que la France avait l’intention de retirer ses troupes du pays d’ici la fin de l’année. Le 26 septembre, le colonel Amadou Abdramane, porte-parole du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), créé par les rebelles, a déclaré que les nouvelles autorités n’avaient reçu aucune notification officielle concernant le retrait des militaires français du pays.

TASS