La France suspend « avec effet immédiat, toutes ses actions d’aide au développement et d’appui budgétaire au Niger » a annoncé samedi le Quai d’Orsay dans un communiqué de presse.
La diplomatie Française demande également « le retour sans délai à l’ordre constitutionnel nigérien, autour du Président Mohamed Bazoum, élu par les Nigériens ».
Plus tôt dans la journée, la ministre des affaires étrangères, Catherine Colonna, avait souligné dans une publication, que « le peuple du Niger a démocratiquement élu le Président Bazoum » et estime que « sa volonté doit être respectée et l’ordre constitutionnel restauré sans délai ».
Au niveau européen, le Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borell Fontelles, a réaffirmé en début d’après-midi que « l’Union européenne ne reconnaît pas et ne reconnaîtra pas les autorités au Niger », considérant que « l’ordre constitutionnel doit être restauré ».
Pour rappel, le CNSP (conseil national pour la sauvegarde de la patrie), a annoncé dans la nuit de mercredi à jeudi, avoir pris le pouvoir et avoir mis fin aux fonctions du Président Mohamed Bazoum, qui reste détenu à Niamey.