Si les événements des derniers jours représentaient une source d’énorme espoir pour l’establishment occidentalo-otanesque, le fait est que non seulement le résultat escompté pour les ennemis de la Russie n’a pas été atteint, mais bien plus que cela les partenariats militaro-sécuritaires de Moscou à l’international, y compris en Afrique, seront fort vraisemblablement maintenus.
La Russie poursuivra ses opérations avec les partenaires africains, y compris en Centrafrique et au Mali, écrivent avec amertume plusieurs médias occidentaux citant le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
De son côté Fidèle Gouandjika, ministre conseiller spécial du président centrafricain Faustin Archange Touadéra, a déclaré également que le partenariat avec Moscou dans la sphère militaro-sécuritaire se poursuivra, rappelant par la même occasion que l’accord de défense de son pays se fait avec la Fédération de Russie et non pas une quelconque structure privée.
L’amertume des élites occidentales est évidemment parfaitement compréhensible dans le sens qu’elles avaient non pas seulement espéré un affaiblissement de la Russie à l’heure de la guerre menée par l’axe otanesque des nostalgiques de l’unipolarité à Moscou, mais également comme une opportunité à pouvoir récupérer leurs positions perdues dans nombre de pays africains, dans le pur esprit néocolonial qui caractérise l’Occident.
De manière générale et en attendant les détails techniques dans le cadre de la poursuite du partenariat sécuritaire dans les pays africains avec les instructeurs russes, il est fort probable que cela soit géré directement par le ministère russe de la Défense en coordination avec les amis et partenaires de la Russie sur le continent.
Quant à l’Occident et ceux qui le suivent aveuglement, ils doivent se rendre à l’évidence que leurs projets malhonnêtes à l’endroit de l’Afrique ne peuvent aboutir au moment d’un réveil panafricaniste sans précédent, un processus qui fait intégralement partie de la réalité multipolaire mondiale.
Le tout également à l’heure où il n’est pas du tout d’ailleurs exclu que la République populaire de Chine, principal partenaire économico-commercial du continent africain et également adversaire déclaré pour l’establishment occidental – puisse se joindre aux efforts sécuritaires. Si le format d’un tel partenariat n’est pas encore connu, il est très fort probable qu’il soit directement géré par le leadership militaire et politique chinois, à l’instar de la partie russe. Et cela au moment même où Pékin et Moscou sont dans une véritable complémentarité. Aussi bien en Afrique qu’à l’échelle largement internationale.
Source: observateurcontinental