Les questions régionales et internationales ont dominé la réunion du BRICS, tenue sous le slogan “Partenariat pour une croissance accélérée, un développement durable et un multilatéralisme global”.
La réunion a débuté dans la journée du jeudi au Cap, en Afrique du Sud, pour une durée de deux jours.
La ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Naledi Pandor, a déclaré lors de la réunion : “Les discussions se concentrent sur les opportunités de renforcer et de transformer les systèmes de gouvernance mondiale dans le but d’explorer les synergies entre le BRICS et le G20 dans un monde multipolaire”.
Pandor a souligné que la réunion tentera également de trouver des solutions pour une reprise économique mondiale durable et globale et espère promouvoir un environnement de paix et de développement.
Dans un même contexte, le ministre indien des Affaires extérieures, Subrahmanyam Jaishankar, a déclaré dans son discours : “Depuis deux décennies, nous entendons des appels à la réforme des institutions multilatérales, mais nous sommes constamment déçus“.
Jaishankar a ajouté que la réunion du BRICS se tient à un moment critique où la situation internationale est difficile.
Il a souligné la nécessité pour la réunion d’envoyer un message fort au monde explicitant le fait que les anciennes méthodes ne peuvent pas gérer les nouvelles situations et que le BRICS est un “symbole de changement”.
“L’environnement mondial actuel exige que les pays du BRICS traitent les grands problèmes contemporains de manière sérieuse, constructive et collective”, a-t-il conclu.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, son homologue brésilien Mauro Vieira et le vice-Premier ministre chinois Ma Zhaoxu figuraient parmi les intervenants invités à la réunion.
Le BRICS réunit le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine, et l’Afrique du Sud.
Source : Anadolu Agency