Embrassé sa passion était le veritable reve d’Oumou Ouédraogo qui a d’abord travaillé dans l’administration publique comme juriste, après sa maitrise en droit, puis coordonnatrice de projets. Elle a décidé de rompre avec tout ce parcours pour se retrouver aujourd’hui dans sa passion d’entrepreneur : fumer de la volaille. Elle met sur le marché, Oumou révolutionne de la volaille fumée et séchée…
Aujourd’hui, elle se sent bien dans un métier qui la passionne réellement et qui lui permet de mieux gérer son temps et sa vie.
« Je ne me retrouvais pas en tant que salarié. J’avais besoin de me sentir dans la femme que je suis et c’est alors que j’ai décidé d’aller vers ma passion qui est la cuisine. Je ne voulais pas aller directement dans la restauration donc j’ai décidé de faire la transformation et je me suis dit que là, je peux mieux apporter donc je commence avec la transformation des céréales des épices et des kits de riz précuit dans lequel on avait les différents ingrédients et j’ajoutais du poisson fumé ou de la pintade fumée. Certaine personne me contactait pour acheter de la volaille fumée, ça m’a un peu interpellé »
Cette décision d’Oumou s’anime par le faite qu’ elle a desormais sa liberté, son temps et son épanouissement personnel. Alors qu’en Afrique démissionner de la fonction publique est très mal perçu puisque, beaucoup y voient la seule issue de réussite autrement dit, être fonctionnaire équivaut à être économiquement stable. Oumou Ouédraogo a commencé au bas de l’échelle pour monter au fur et à mesure et grandir dans son activité.
« Je ne fumais pas la volaille. Quand je faisais les kits, je prends avec les personnes qui fumaient à la manière traditionnelle pour mettre dans les kits. Quand j’ai été interpellé par les clients qui en demandais, j’ai essayé de savoir comment ça se passais jusqu’à ce j’apprenne à fumé. Quand j’ai appris à fumée, j’ai fait confectionner un fumoir et je commence à fumée les produits moi-même. Et je me suis dit qu’il faut développer cette activité et faire découvrir les produits fumés et là il faut savoir se documenter pour vraiment offrir un produit de qualité aux consommateurs »
Elle écoule en moyenne, 350 à 400 par semaine. La pintade et le poulet bicyclette est vendue à 5000 FCFA l’unité.
« Actuellement nous faisons uniquement la volaille local, le poulet local du Burkina, nous le faisons à 5000 FCFA, le poulet local amélioré fait 4000 FCFA l’unité et la pintade 5000 FCFA. Nous associons aujourd’hui le poisson et la viande mouton et de bœuf. Le poisson, les prix varient de 4000 à 6 000 FCFA le kilogramme et le mouton, la carcasse fait 40 000 FCFA et on donne également le morceau à 10 000 FCFA »
Ils sont déjà nombreux a passer leur commmande à Ouagadougou.
« Il faut quand même reconnaitre que pour ce qui est de la consommation alimentaire, le plus important est l’hygiène et surtout la qualité des produits. Pour avoir été visiter les locaux, je me suis fait l’idée que je ne mangeais pas n’importe quoi par ce que c’est très important pour la consommation alimentaire d’y associer hygiène et qualité. Depuis que je commande auprès d’Amazonia Services, j’ai été satisfait. Quand je prends Dimanche pour la famille, les enfants sont contents » Des appreciations d’Innocent Compaoré un client regulier d’Amazonia Service.
Le marché d’ Oumou Ouédraogo ne se limite pas qu’au Burkina Faso. Au délà du Bukina Faso, sa volaille fumée est prisé. C’est l’exemple de OLLOI Dédé CEO et directeur marketing de Supreme volaille en cote d’Ivoire. Il est l’un des grossiste qui s’approvissionne chez Amazonia Service.
« Je commande 300 à 400 pintades avec Madame Ouédraogo de Amazonia Sevices. »
Au Burkina Faso, la volaille est très prisée, on parle de 50 000 à 80 000 poulets consommés au quotidien dans les deux grandes villes du pays, à savoir Ouagadougou et Bobo Dioulasso. En 2022, elle a généré 128 milliards de FCFA à l’économie nationale.