Le Syndicat des médecins soudanais a annoncé jeudi que le nombre de civils tués à la suite des affrontements entre l’armée soudanaise fidèle au général Abdel Fattah Al-Burhan et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) menés par le général Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemedti », est passé à 198 morts.
“Les affrontements entre les Forces de soutien rapide et les forces armées qui se poursuivent pour le sixième jour consécutif ont fait beaucoup de victimes qu’on continue de décompter avant de publier le rapport dans la capitale et d’autres régions”, a indiqué le syndicat dans un communiqué, soulignant que le nombre de morts parmi les civils est passé à 198, tandis que 1 207 personnes ont été blessées, depuis le début des affrontements.
La même source a noté qu’un certain nombre de blessés qui n’ont pas été comptés, n’ont pas pu se rendre dans les hôpitaux en raison de la difficulté de déplacement et de la situation sécuritaire dans le pays.
Lundi, l’envoyé des Nations Unies au Soudan, Volker Perthes, a annoncé que plus de 180 personnes avaient été tuées, lors des affrontements entre l’armée soudanaise et les paramilitaires des Forces de soutien rapide.
Pour le sixième jour consécutif, le Soudan est le théâtre de combats entre l’armée régulière et les paramilitaires à Khartoum. Les deux camps s’accusent mutuellement d’avoir déclenché les hostilités.
En 2013, les FSR ont été constituées pour soutenir les forces gouvernementales dans leur lutte contre les mouvements armés rebelles dans la région du Darfour (ouest). Ces unités paramilitaires ont par la suite assumé des missions, notamment la lutte contre la migration irrégulière aux frontières et le maintien de l’ordre, avant d’être qualifiées de « rebelles » par l’armée après le déclenchement des hostilités.
Anadolu Agency