La France a appelé, mardi, les parties en conflit au Soudan à accepter l’armistice “immédiatement” afin d’assurer la sécurité des citoyens.
La ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna, a affirmé dans un tweet, qu’elle avait discuté de la crise au Soudan avec ses homologues égyptiens, Sameh Shoukry, et l’émirati Abdullah bin Zayed.
Colonna a déclaré que la France “appelle les protagonistes au Soudan à accepter l’armistice immédiatement, arrêter les combats et assurer la protection des civils”.
Elle a souligné qu’elle suivait personnellement la situation des ressortissants français au Soudan.
Dans ce contexte, la cheffe de la diplomatie française a indiqué aujourd’hui dans un tweet que le Conseil de sécurité de l’ONU s’était réuni hier, lundi, pour tenir des “consultations urgentes” sur le Soudan.
Elle a ajouté que la France, par l’intermédiaire de son représentant à la réunion, a appelé à “une cessation des hostilités, au respect de la trêve humanitaire ainsi que le soutien des efforts régionaux et internationaux visant à désamorcer l’escalade.
Pour le quatrième jour consécutif, le Soudan est le théâtre de combats entre l’armée et les Forces paramilitaires de soutien rapide à Khartoum et dans plusieurs autres villes du pays.
En 2013, les paramilitaires du soutien rapide avaient été formés pour soutenir les forces gouvernementales dans leur lutte contre les mouvements armés rebelles dans la région du Darfour (ouest). Ces forces ont ensuite assumé des missions de lutte contre la migration irrégulière aux frontières et le maintien de la sécurité, avant d’être qualifiées de “rebelles” par l’armée, après le début des combats.
Anadolu Agency