L’armée soudanaise annonce la reprise du bâtiment de la radio et de la télévision

- Selon un communiqué de l'armée, lors de cette troisième journée de combats continus contre les forces paramilitaires de soutien rapide dans la capitale Khartoum et plusieurs autres villes

L’armée soudanaise a annoncé la reprise du bâtiment de la radio et de la télévision, ce lundi, dans la capitale Khartoum.

L’armée a déclaré par voie de communiqué : “Vos forces armées reprennent le contrôle du bâtiment de la radio et de la télévision (à Khartoum) et reprennent la rediffusion”, sans fournir de plus amples détails.

Les Forces de soutien rapide ont déclaré dans un communiqué, rendu public dans la journée du samedi, avoir pris les locaux de la radio et de la télévision lors des affrontements armés qui ont éclaté entre les deux parties.

Dans un autre communiqué, l’armée soudanaise a déclaré : “Le commandant Najm al-Din Ismail, l’ancien porte-parole officiel des Forces de soutien rapide, a annoncé son désengagement (des forces paramilitaires) et son adhésion aux forces armées”.

“Le porte-parole officiel des rebelles des Forces de soutien rapide annonce son désengagement des rebelles et son adhésion à vos forces armées afin de combattre côte à côte pour mettre fin à la rébellion”, a ajouté la même source.

L’armée a également annoncé que “le général Mohamed Saleh Mohamed Ahmed Abu Halima a fait défection des rebelles des Forces de soutien rapide et a rejoint avec ses forces l’armée soudanaise”.

Pour la troisième journée consécutive, la capitale Khartoum et plusieurs autres villes soudanaises sont les théâtres d’affrontements armés entre l’armée soudanaise et les forces paramilitaires de soutien rapide.

L’armée et les paramilitaires s’accusent mutuellement d’avoir commencé les hostilités contre leurs quartiers généraux respectifs, en plus des allégations de prises des positions appartenant à la partie adverse. L’armée régulière soudanaise a qualifié les paramilitaires du soutien rapide de forces “rebelles“, à la suite des mouvements de ces dernières dans plusieurs villes sans l’autorisation de l’état-major militaire.

Les affrontements armés sont l’aboutissement de plusieurs mois d’escalade des tensions entre l’armée et son partenaire paramilitaire des Forces de soutien rapide, devenu un adversaire à la suite des dissensions autour du processus d’intégration des forces paramilitaires de soutien rapide au sein de l’armée régulière.

Anadolu Agency