L’état d’urgence est entré en vigueur ce jeudi 30 mars dans huit régions du Burkina Faso, notamment le Soum, la Tapoa, le Namentenga, le Bam ou encore le Sanmatenga.
Le gouvernement burkinabè avait décidé vendredi dernier, en conseil des ministres, de déclarer l’état d’urgence dans ces huit régions en proie aux attaques terroristes.
La ministre de la Justice et des Droits humains, chargée des Relations avec les institutions, garde des Sceaux, Bibata Nébié Ouédraogo, avait déclaré que cette mesure “permet de renforcer l’existence des moyens juridiques dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans ces régions”.
La mesure concerne 21 provinces (sur les 45 que compte le pays), reparties dans huit régions (sur les 13 régions) du Burkina Faso où les groupes armés mènent régulièrement des opérations contre les populations civiles et l’armée.
La situation sécuritaire au Burkina Faso est marquée par des attaques terroristes perpétrées depuis 2015 dans plusieurs régions du pays.
Ces attaques ont fait de nombreuses victimes et près de deux millions de déplacés internes, alors que plus de 40% du territoire échappe au contrôle de l’Etat, selon des chiffres officiels.