Plus de 400 rebelles ont été condamnés mardi à la prison à vie au Tchad, accusé d’avoir provoqué la mort de l’ancien président Idriss Deby Itno au front en 2021, à l’issue d’un procès à huis clos.
Selon Mahamat El-Hadj Abba Nana, procureur général de N’Djamena, 24 personnes ont été acquittées à l’issue de ce procès ouvert le 13 février et ponctué par de nombreuses interruptions et ajournements.
Aucun média indépendant ne pouvait assister aux audiences qui se déroulaient devant la Cour criminelle de la cour d’appel de N’Djamena, dans l’enceinte de la prison de Klessoum, à une vingtaine de km au sud-est de la capitale.
Au printemps 2021, le plus puissant alors des groupes rebelles, le Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (FACT), avait lancé, à partir de ses bases arrières en Libye, une offensive en direction de la capitale N’Djamena.
Le 20 avril, l’armée annonçait que le maréchal Deby, qui dirigeait le Tchad d’une main de fer depuis plus de 30 ans, avait été tué au front par les rebelles et nommait un de ses fils, le jeune général Mahamat Idriss Deby Itno, président de la République pour une période de transition, à la tête d’une junte militaire de 15 généraux.
Le Tchad connait de multiples défis militaires à toutes ses frontières, au sud-ouest l’armée lutte depuis 2015 contre Boko Haram affiliée à l’organisation Etat islamique.
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