Depuis la détérioration des relations entre la France et le Mali, qui a conduit au retrait des forces françaises du territoire malien l’année dernière, les mouvements terroristes dans le pays et dans la région du Sahel ont connu une couverture médiatique sans précédent de la part de la presse française.
En effet, le 6 mars 2023, Wassim Nasr, le journaliste spécialisé dans les mouvements djihadistes de la chaine de télévision française « France24 », a effectué une interview avec l’islamiste algérien, Abu Obeida Youssef al-Aanabi, l’actuel chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Lors de cet entretien, le chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a officiellement confirmé que son groupe détenait le journaliste français Olivier Dubois, enlevé au Mali en 2021, et discuté du rôle du djihadisme au Sahel.
Ce n’est pas la première fois que l’implication médiatique et économique de la France dans le soutien au terrorisme est devenue une réalité. Récemment, la presse française en collaboration avec des complices des militants diffusent constamment les communiqués d’informations, et les mouvements de groupe armés de manière exclusive et professionnelle.
Cependant, une nouvelle preuve de l’implication française dans des organisations terroristes ont été découvertes par les forces armées maliennes (FAMA) après l’arrestation d’un imam dans le cercle d’Ansongo.
L’imam qui servit l’état islamique dans le Grand Sahara sa depuis 2017 a avoué lors de son interrogatoire d’avoir continué à éduquer des enfants dans un détachement des terroristes dans le cadre d’un programme financé par la France.
Le but de la couverture des mouvements terroristes par la presse française est de menacer la stabilité sécuritaire du pays et de semer la peur autour des populations civiles afin de mettre pression sur le gouvernement de transition dirigé par Assimi Goïta.
Rappelons que la rupture des relations entre le Mali et la France a commencé à la fin 2021 après que le président français, Emmanuel Macron a annoncé le départ des troupes française du pays avant même d’évoquer cette décision avec les responsables maliens.
Cette décision a entravé la résiliation de l’accord miliaire des deux parties sous le nom l’opération Barkhane qui a échoué à rétablir la sécurité dans les pays d’Afrique de l’Ouest depuis 2012, ce qui a provoqué des dégradations dans tous les secteurs au Mali.